mardi 10 mai 2016

Suis-je prêt?



Vous vous êtes arrêtez parfois a réfléchir sur le pourquoi des situations parfois difficiles que nous vivons dans nos familles ?
Je l'ai fait cette semaine et croyez moi que ce que j'ai découvert a réveillé en moi l'envie de me remettre au travail.
Actuellement l'évangile est devenu plutôt un enseignement de Victoire constante, la foule est convaincue que suivre Jésus sera puissance, joie, victoire ... Tout le temps...
On ne s'arrête plus à comprendre le pourquoi des épreuves, pas la peine "nous sommes victorieux "
En lieu de glorifier le Père, par les miracles qu'Il accompli dans nos vies nous nos glorifions nous-mêmes. Oui!!! J'ai la victoire !!!
Néhémie, est un exemple pour certains comme dirigeants, mais je vous demande de le considérer comme  l'homme que a eu son cœur touché par la souffrance de son peuple, un cœur qui a connu l'angoisse, qui a su porter cette croix, il a reçu le cœur de Dieu pour les siens.
Non, ce n'est pas suffisant une simple prière, ce n'est pas suffisant de se dire de toute façons il y a la victoire, non mes frères et sœur c'est n'est plus le temps de se dire il suffit!
Néhémie  il a plié genoux devant ce fardeau, il a jeûné, il a supplie le pardon pour lui et le peuple car il a compris toutes les mauvaises actions, tous ces mauvais choix et il se sentait concerné, pas pour un sentiment humain, une légère affliction, non, il a été bouleversé.
Sommes-nous bouleverses pour les drames, les souffrances du peuple, de nos familles?
Non ! Nous avons laissé s'accumuler les mauvaises actions, les mauvais choix et nous avançons en nous croyants victorieux.
 De toutes façons "Il change le mal en bien"...
Mais nous nous trompons, car c'est ainsi que nous laissons les brèches dans nos vies qui permettent à l'ennemi se faufiler et détruire.
Même nôtre Sauveur, Jésus Christ a souffert l’agonie, de l'angoisse au jardin quelques heures avant de donner sa vie pour nous.
 Lui qui pouvait dire "je sais que j'ai la victoire" a plié genoux devant le Père, il a porté avec des larmes, dans la solitude les souffrances de l'humanité, Il avait le cœur du Père en lui.
Sommes-nous prêts à reconnaître nos erreurs? Sommes-nous prêts à porter la souffrance de nos familles, de nos frères, de nos églises ?
A vous de répondre ...

Soyez bénis

 juillet 2015 Myriam Medina




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