mercredi 16 mars 2016

IL N’AVAIT QUE 17 ANS


Publié dans : Thème, le jeudi 20 janvier 2011 par Myriam MEDINA
  J’ai été saisie d’une profonde tristesse en entendant ces mots, « il n’avait que 17 ans » 
Mes collègues du travail, m’expliquaient brièvement, le suicide du fils d’une de nos collèges.
« Il s’est jeté de sa fenêtre », continuent-elles à me dire. Elle l’, élevait seule.
« Elle n’a rien vu venir » ajoutait encore une d’elles, «  Nous voulons faire une enveloppe pour elle, car elle en aura besoin »…
J’ai pensé à cette maman, à la souffrance qui était dans ce moment en train de la consumer, au déchirement de ce cœur de mère, qui se trouvait soudainement devant le suicide de son fils.
En les quittant, je me suis mise à réfléchir sur la personne de nos enfants, c’est vrai que chaque être est unique, chacun a sa manière de   penser, d’agir, Personne ne peut connaitre ce qu’il y a dans les profondeurs de nos pensées, sauf Dieu.
Nous parents, nous les voyons tous les jours, parlons avec eux, rions avec eux, et parfois nos enfants chéris, portent un masque, que personne ne peut percer.
La nature humaine sait très bien se cacher derrière un masque, nous nous protégeons des autres car nous ne voulons pas faire voir à l’autre combien nous sommes malheureux et désespérés.
Nous nous entourons d’une muraille pour ne pas laisser rentrer les regards de nos familles  pour éviter qu’elles découvrent notre mal être.
Cela arrive chez les adultes, mais malheureusement, aujourd’hui, cela touche notre jeunesse, la société a mis en haut de l’affiche des valeurs que parfois nos jeunes ne peuvent pas atteindre, et ils se sentent frustrés car ils pensent être nuls incapables d’accomplir ou d’atteindre ces valeurs.
La jeune fille  se trouve trop grosse, le jeune garçon trop boutonneux, au collège, leur camarades se donnent à cœur joie de leur faire remarquer leur différence, ceux qui se disent leurs amis, se moquent d’eux, gentiment, l’amour qui pointait sa flèche, n’est pas réciproque, je ne t’aime pas ! Et à chaque parole la gangrène commence à faire son travail.
Parfois, même dans nos maison, sans prendre garde, les parents, la famille commencent à prononcer des paroles qui vont augmenter leur mal être « Tu es nul, tu n’arriveras jamais a rien … »
Vous vous demandez « comment s’est possible sa mère n’a rien vu venir ? »
Malheureusement c’est vrai, il y a des jeunes qui montrent bien quand ca ne va pas, mais il y a aussi ceux qui savent très bien cacher leur mal être, Nous passons parfois à côtés des faits qui pourraient nous alerter, car nous disons toujours l’âge de l’adolescence c’est comme ça…
Pourquoi je vous parle aujourd’hui sur ce fait ? Ce n’est pas un désir de vous faire peur, c’est simplement parce que j’avais eu la pensée de vous écrire sur cette situation, mais je l’avais trouvé trop  sombre, et je me suis dit que peut être les lecteurs ne vont pas comprendre ma démarche.
Ce matin, j’ai croisé une collègue qu’est venue avec moi en vacances la semaine dernière. Elle était venue avec sa fille et son mari.
Je ne sais plus comment mais elle a commencé à nous parler de sa fille, (« En la voyant je m’étais dit qu’elle devait avoir 17 ans, elle est en pleine adolescence » … !)
Sa fille à 19 ans et elle a déjà fait deux tentatives de suicide…
Elle refuse de grandir. A la fin de notre conversation, j’ai lui dit, «  je vais prier pour elle et aussi pour toi, et j’ai ajouté et toutes les femmes que je connais je vais leur demander de le faire. » « Merci, si tu savais tous ceux qui prient pour elle ! ».
Croyez-vous qu’avec Dieu il y a des coïncidences ? Je ne le crois pas, c’est pour ça que je vous écris .
 Malgré toutes ces choses cachées que nous ignorons nous devons avoir la certitude que notre Dieu connait tout et qu’il garde nos enfants.
Quand nous sommes en face des situations pareilles, nous perdons complètement de vue l’amour de Dieu pour nous, sa bienveillance envers les nôtres, et nous paniquons rien qu’à penser qu’un malheur pareil peut nous atteindre.
Celles qui ont vécu des faits si terribles savent bien que dans ces moments la déchirure est tellement insupportable que  tout à coup plus rien ne semble réel, nous ne sommes pas préparées pour la perte d’un enfant ! Dans nos cœur la pensée de mourir est plutôt nous avant eux, car nous sommes plus âgées, et ça ne rentre pas dans notre logique.
Imaginez- vous la souffrance de Marie, qui était croyante, qui servait le Seigneur, voir que le fils que l’Eternel lui avait donné, est en train de mourir sur la croix, Là, Jésus qui sait que son départ va  déchirer le cœur de celle qui l’a porté pendant neuf mois dans son sein, il prépare la suite des événements, il donne à Jean la responsabilité de prendre soin de Marie. Jean ch. 19 v 25.
Nous avons le privilège de connaitre Dieu, nous savons combien la prière est efficace. Notre responsabilité comme mères est de venir le plus souvent au pied du trône de grâce pour porter nos enfants, car l’ennemi rode comme un lion rugissant  il cherche qui dévorer, et il voudrait nous prendre nos enfants par la ruse, par les mensonges. Ayons la certitude que le Père veille sur les nôtres, demandons lui le discernement nécessaire pour pouvoir détecter les changements d’attitude de nos enfants, soyons prêtes à ne jamais couper le dialogue avec eux, malgré leur comportements qui pourraient nous décourager.
Du reste, ayons l’assurance de l’amour de notre Dieu pour chacune de nous, car Lui nous portera dans ses bras d’amour dans toutes les circonstances qui pourraient venir terrasser nos vies.
Une prière
Mon Dieu tout puissant
Je veux te remercier pour l’amour que tu as pour moi et  ma famille
Je veux te prier pour  tous ceux qui tu as mis autour de moi
Je te prie pour nos enfants, pour nos petits-enfants et pour les générations à venir
Je te demande mon Père de les garder, de les faire prospérer en sagesse et dans la connaissance de ta personne
Pour qu’ils puissent échapper aux mensonges de l’ennemi, qu’ils apprennent à toujours compter avec toi
N’oublies pas mon Seigneur toutes celles qui sont dans la souffrance
Donnes leur la consolation qui vient de Toi Remplis leurs cœurs de ton baume de paix,
Fait refleurir l’espérance dans leur vie Je te prie pour Corinne, pour Caroline …
Merci Seigneur, car je sais que tu entends nos prières
Amen
Juin 2010                                                                                                              Myriam Medina 


Au milieu des épreuves

Ô  combien il est difficile de faire confiance à Dieu au milieu des épreuves !

Je voudrais vous encourager à le faire malgré certaines émotions qui nous empêchent de voir le coin de ciel bleu au milieu de la tempête.
Nous avons lu le récit de l’Exode, nous avons vu que l’Eternel les a fait sortir de l’Egypte avec des richesses, ils ont dépouillés les égyptiens.
Ils avaient obéit à l’Eternel et ils avaient marqués leur portes avec le sang de l’agneau.
Marque qui a empêché la mort d’entrer dans leurs maisons pour enlever la vie des premiers-nés.
Pouvons-nous imaginer le peuple après 430 ans d’esclavage et de souffrances, comme il était émerveillé de voir la main de Dieu se poser sur eux pour les délivrer de leur condition.

Ils sont partis en glorifiant L’Eternel, je ne pense pas qu’ils étaient silencieux, certainement on pouvait entendre des chants de louange monter du milieu du peuple pour célébrer le Libérateur, l’Eternel, notre Dieu.
La nuit les entourait, mais l’Eternel marchait à leur tête, Il leur montrait le chemin.

Mais, la joie de ce peuple n’a pas été d’une longue durée, car la Bible dit que cette nuit même l’Eternel a redonné la dureté de cœur à Pharaon.
Et il se leva et il partit à la poursuite du peuple, il s’entoura de ses meilleurs soldats, les meilleurs chars, et voilà, que le peuple leva les yeux et il vit les troupes du pharaon.
La peur est venue dans leurs cœurs, ils ont oublié tout de suite la puissance de l’Eternel, ils ont oublié les prodiges réalisés devant Pharaon pour les faire sortir de l’Egypte.
La crainte a pris toute la place dans leurs cœurs.
Certains ont désiré retourner en Egypte dans leur condition d’esclavage plutôt que de mourir dans le désert.
Certainement dans ces moments là il n’y avait plus de cris de joie ni de louanges, seulement des cris de terreur.
Parmi eux, un seul homme, qui connaissait si bien l’Eternel, Moïse, essaie de les rassurer, il leur dit de ne pas avoir peur que et de regarder la délivrance que l’Eternel accomplirait en ce jour.
Moïse s’est tourné vers le Père pour lui parler, comme il le fera chaque fois que le peuple protestera pour différentes raisons, il ne perdait pas confiance en l’Eternel
Dieu demande à Moïse de lever sa verge et d’étendre sa main sur la mer.
Et ô prodige, la mer s’ouvrit et elle laissa passer le peuple.

Moïse avait une relation personnelle avec Dieu, et il obéissait, et il a vu de ses yeux les plaies que l’Eternel avait accomplies contre l’Egypte.
Vous me direz, et nous ? Qu’est ce que nous avons à voir avec cette histoire ? Nous aussi avons connu ce voyage, et nous marchons encore…
Comme le peuple de Dieu, nous avons connu un départ, le départ dans la nouvelle vie, nous avons rencontré Jésus et nous lui faisons confiance.
Notre vie s’écoule lentement et avec des petites épreuves qui passent aussi vite qu’elles arrivent.
Mais un bon jour tu te réveilles avec une difficulté que tu ne pensais pas du tout vivre.
Un divorce, la maladie, un problème avec tes enfants, le travail etc.
Tout le confort de ta vie, toute la joie bascule sans que tu ne puisses rien faire.
On peut parfaitement comprendre le choc que l’on ressent dans ces situations.
Mais malgré notre marche avec l’Eternel nous sommes bousculées dans une spirale qui nous amène à nous poser des milliers de questions.
Nous cherchons à trouver des solutions, car nous croyons réussir à solutionner le problème seul, sans l’aide de personne.
Et là tout s’arrête, car nous n’arrivons pas à faire face, et nous tournons en rond sans voir la sortie. Tu n’as plus confiance en ton Dieu, tes pensées deviennent négatives, tu te questionnes sur ta vie comme elle serait aujourd’hui si tu avais choisi de ne pas le suivre.
Permet-moi de te dire que plus tu restes enfermée dans ton problème moins tu pourras voir le coin de ciel bleu.

Nous voulons comme d’habitude, résoudre nos problèmes mais en le faisant nous prenons nos vies en main, nous reprenons ce qui nous avons donné au père, notre vie…
Tout s’en ressent dans nos vies, à cause de nos réactions.
Comment faire, comment aller plus loin que ce que nos yeux voient ?
Nous savons bien que malgré tous les enseignements que nous avons reçu, nous n’arrivons pas a la cheville de Moïse, mais nous ne devons pas oublier, que c’est la confiance c'est-à-dire la foi en son Dieu qui lui a permis d’aller plus loin et marcher confiant, malgré les chars du Pharaon, malgré la mer qui le barrait le passage.
Je pense aussi que il a du avoir un moment d’hésitation, de doute, mais au lieu d’écouter ses sentiments il a décide de faire confiance …
Il a levé ses mains en tenant le bâton que l’Eternel lui avait donné, et la mer s’ouvrit.
Si nous réfléchissons a ce geste nous pouvons dire qu’il n’a rien de difficile à faire, mais justement c’est un geste de dépendance totale, un enfant fatigué lève les bras vers son père pour lui demander, Papa prends- moi dans tes bras, je suis fatigué !
Lever les mains, nos bras tendus pour laisser à nos pieds tout fardeau qui nous écrase, toute situation qui nous dépasse, c’est une attitude d’abandon total de notre vie dans les mains du Seigneur
Lever nos mains, pour lui donner les rênes de notre vie, et attendre blotties dans son sein le secours et la consolation que seul le Seigneur peut nous donner… 


Moïse a du faire face a des situations difficiles, et chaque fois il a montré la confiance, la foi qu’il avait dans l’Eternel, mais il a eu besoin de l’appui de ses amis, Aaron et Hur pour mener à bien un combat.
Exode 17- 9
9Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main.    10Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.   11Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort.   12Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. 

Si par la grâce du Seigneur, aujourd’hui tu es en paix, et que tu déposes facilement tes fardeaux aux pieds du maître, j’espère que tu seras prête à aider celle qui subit l’épreuve, non pas avec des paroles comme « je vais prier pour toi », ce que tu ne fais pas, ni avec elle, ni toute seule. Ni avec des versets qu’on a l’habitude de sortir dans ces cas, des versets qui parfois font plus de mal que de bien, par exemple « tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu. »… Et boom ! Tiens ça !
Crois tu que ta sœur n’aime pas l’Eternel ?

Soyons des femmes prêtes à aider notre sœur à porter le fardeau, prêtes à lui donner l’amour que le Père a mis dans nos cœurs pour ceux qui souffrent.
C’est légitime de vouloir vivre en paix, de ne pas vouloir connaître des situations si difficiles, mais n’oublie pas que le Seigneur lui-même dans Josué dit «  je serai avec toi comme j’étais avec Moïse ».
Rappelle-toi, toutes les circonstances de ta vie, Il les connaît à l’avance.
Le peuple devait traverser la mer pour arriver à être libre et pouvoir aller au pays promis, toi aussi tu auras des soucis, tu auras des problèmes mais je t’en prie, regarde de l’autre côté, il y a le pays promis, et comme l’Eternel a nourri Son peuple dans le désert, Il le fera avec toi, Il te donnera encore et encore l’eau précieuse qui jaillit du rocher, Il prend soin de toi, ne l’oublie pas.
Rien ne peut te séparer du Père, car Il te garde dans Sa main, garde courage, car Lui-même te donnera la force de tenir au milieu du combat, de l’épreuve, de la maladie, de la solitude, du chômage etc.,
Ton refuge se trouve dans ses bras, reste confiante et lève tes mains pour le glorifier, car Il te porte dans ces moments difficiles.
Souvient toi que seule la volonté de Dieu s’accomplit.
Tu verras qu’en laissant tout à Ses pieds, tu verras l’épreuve avec un regard nouveau, elle sera encore là, mais tu pourras l’aborder différemment, et tu seras encouragée par Dieu, car le fait de lui donner ce fardeau, fera de toi une adoratrice de l’Eternel.

Jésus lui-même a dit : «  venez à moi vous tous qui êtes fatiguées et je vous donnerai le repos ».
Après avoir partagées ces paroles avec vous, je désire vous encourager encore une fois pour que vous sachiez que même les pires situations, notre Dieu peut les changer, nous allons apprendre à vivre avec elles si il n’y a pas de solution, mais l’état de notre communion avec Dieu fera que la situation deviendra facile à supporter, car nous avons mis toute notre confiance en Lui.
Nous serons étonnées de voir les changements qui vont se produire, notre relation avec Dieu sera plus intense car nous aurons compris que c’est Lui qui porte et qui tient cette situation dans Ses mains.

Ô Seigneur aide-nous à accepter Ta volonté dans tous les domaines de nos vies !

Je vous encourage à faire la démarche maintenant, pour vous libérer de ce poids qui vous fait voir seulement les chars du pharaon, car si vous le faites vous pourrez voir la nuée de l’Eternel qui se tient à votre côté nuits et jours, et il en sera ainsi jusqu’à ton arrivé au pays de Canaan
Réveillez-vous, séchez vos larmes car aujourd’hui la paix reviendra dans vos cœurs.

Que l’Eternel vous bénisse. 

On Déménage!


Dernièrement nous avons aidé notre fils à emménager dans son nouvel appartement, que de cartons se sont accumulés dans les couloirs de notre maison, pourtant quand tout était rangé on n’en voyait pas autant.
Notre famille a connu une dizaine de déménagements, on a eu l'opportunité de connaître différentes régions de notre beau pays et même l’étranger.
Je me souviens encore la première fois que nous avons déménagé .c'est incroyable même la veille nous étions encore en train de mettre en carton et la fatigue et le stress étaient  à leur comble, mes enfants étaient petits et il fallait autant s'occuper d'eux que  ranger.
Le pire c'était dans le nouveau logement quand on devait trouver quelque chose, car il fallait ouvrir plusieurs cartons pour la trouver.
Au fils des années, nous sommes arrivés à organiser le déménagement tellement bien que nous savions ou se trouvait chaque chose, des listes avec le nombre du carton étaient faites avec leur contenu.
La dernière chose à faire avant de partir, le ménage pour rendre l'ancien logement propre. Et là... Surprise
C'est incroyable une fois que vous avez tout chamboulé combien les moutons de poussière sont nombreux!
Pourtant quand tout est à sa place vous avez l’impression de propreté, finalement tout est caché!
Cette année, j'ai demandé au Seigneur de me donner plus de lui, de mieux le connaître , d'aller  encore plus loin, de lui laisser plus de place , et je sais qu'il faudrait "déménager "certaines habitudes de ma vie pour continuer à courir, car si je ne le fais pas, cette poussière cachée va m'empêcher peu à peu de respirer.
Ça m'a fait penser à tous ces moutons qui s'accumulent dans les petits recoins de nos maisons, et là c'est dans nos cœurs, des petites choses qui sont là, et qui empêchent la bénédiction de Dieu dans nos vies.
C'est très important de le laisser faire pour nous débarrasser de certaines habitudes qui prennent place dans nos vies, elles deviennent poussiéreuses et ne donnent pas la gloire à notre Dieu.
Nos prières prennent une routine telle ; que ceux qui nous écoutent connaissent déjà ce que nous allons dire, quand tu passes à table c'est pareil si tu n'as pas le vieux chant qui te fait vibrer tu ne peux pas rentrer dans la louange etc...
Tu rentres dans une spirale qui te convainc, que ta vie spirituelle va très bien, tu n’éprouves pas le besoin de faire le déménagement dans ton cœur, alors les moutons restent là et ils prennent la place que notre Seigneur doit occuper .
Je ne sais pas vous, mais ce que je sais que j'ai besoin de me remettre toujours en question, besoin de me laisser éclairer par la lumière de Dieu qui va au plus petit recoin de mon cœur pour me montrer ce que je dois changer, et si je ne vois pas Lui-même va faire le nécessaire par son esprit pour émonder et me donner un cœur qui peut encore porter de fruits. Un cœur balayé ,nettoyé est prêt à recevoir les bénédictions du Père,
Demandons à notre Seigneur la jeunesse d'esprit pour faire la chasse à ces petits moutons qui s'engouffrent dans nos vies chrétiennes si bien rangées (parfois ) en apparence, et prenons un nouveau départ pour continuer la course...
Bon déménagement mes amies !

Une prière 
Merci Seigneur pour ta lumière qui
Éclaire mon cœur mon sentier
Aides moi à laisser ton saint esprit  me montrer ce qui est devenu une routine dans ma vie
Pour pouvoir, Seigneur me dégager de ce  qui peut être un empêchement pour les bénédictions que tu as préparé pour moi et ma famille
Amen 

FEMMES ORDINAIRES


Agar

Genèse16

Chaque fois que nous lisons le récit d’Abraham et sa femme, nous passons  sans le vouloir à coté d’un fait important, pour nous femmes. ..
Agar était une esclave qui avait été donnée à Abraham pour porter son fils.
Nous voyons les relations conflictuelles entre Sara et Agar. Relations qu’illustrent certaines difficultés que les femmes ont toujours eu entre elles (v-5,6 Genèse.21 : 9 à 11.)

Agar représente les femmes ordinaires, souvent ignorées, celles qu’on méprise, qu’on rejette …
Pourtant Agar est un témoin de la vraie nature de Dieu.
Deux fois dans le désert elle arrive au bout de ses forces, désespérée, seule, assoiffée, sans ressources, et chaque fois l’Eternel l’appelle et lui donne ce dont elle a besoin.

La louange d’Agar  dans ces moments difficiles est révélatrice de l’omniscience de Dieu .Il voit tout, et dans Son omnipotence, Il pourvoit.

« Ai-je rien vu ici, après qu’il m’a vue ? » Genèse 16 : 13

Le Dieu d’Agar est un Dieu qui va vers les exclus, les étrangers, les « laissés pour compte » du monde pour les aider à se réinsérer ;
Dans son histoire, comme dans beaucoup d’autres femmes de la bible, nous pouvons voir quelques dons que les femmes peuvent mettre en pratique.


a) Comprendre La Souffrance

La conviction que Dieu souffre avec l’humanité sans pour autant désirer cette souffrance.
Dans l’histoire les femmes ont porté la plus grande part de souffrance, maltraitées, privées des droits, violées, torturées, et tuées.
Enfermées à vie pour leur fidélité envers Dieu.
Nous avons le cas de Marie Durand, qui est restée pendant 38 ans enfermée dans la Tour de Constance, où encore aujourd’hui nous pouvons lire un mot gravé sur la pierre RESISTER.
Comme la puissance du mal sur le monde ne faiblit pas, les femmes ne peuvent échapper à la souffrance.
Mais les femmes ont su témoigner sans relâche d’un Dieu qui les voit, qui entend leurs cris, qui les soutient et partage leur peine.


b) Prodiguer Attention et Soins

Dans toutes les sociétés, ce sont les femmes qui prennent soin des autres.
Les femmes donnent la vie, allaitent les enfants et s’occupent d’eux. ; Elles cultivent récoltent et préparent les repas pour la famille : elles prennent soin de leurs parents âgés ou malades.
Cette faculté d’amour concret a toujours été une des caractéristiques des croyants.
Dans Actes 9 : 36-42, nous trouvons le récit des DORCAS, qui s’occupait des veuves et de leurs enfants en leur fabriquant des vêtements.
Actuellement la proportion des femmes infirmières est plus importante que celle des hommes.


c) Témoignage

Des le début de l’église les femmes ont eu une participation  particulière, elles ont trouvé le tombeau vide, elles ont toujours proclamé l’amour de Dieu.
Dans les foyers ce sont elles qui soutiennent le plus souvent dans la prière leurs maris, convertis ou non .Et dans nos assemblées la plupart des louanges sortent de la bouche des femmes.
Elles parlent plus facilement de l’évangile avec leurs voisins, collègues de travail et amis…


d) Annoncer un  Dieu  Libérateur

Jésus fut abordé par deux femmes qui osèrent lui demander ce dont elles avaient besoin.
La femme qui avait des hémorragies a enfreint la loi concernant la pureté pour recevoir la guérison de Jésus (Marc 5 v 24-34.)
La femme syro phénicienne lui demande d’étendre son ministère  au – delà de son propre peuple (Marc 7 : 24-30.)
Avec leurs attitudes elles ont démontré que Jésus est le Libérateur.
Mes sœurs, nous pouvons constater, que même dans notre état de femmes ordinaires, nous avons reçus des dons de la  part de l’Eternel.
Des aptitudes qui nous sont réservées à nous, genre féminin.


Prière

Merci Seigneur car nous pouvons aider, aimer et comprendre quand nous nous trouvons face à ces souffrances. C’est un don de ta part  pour nous, cette compréhension.

Merci  Seigneur pour l’attention et les soins que nous savons apporter aux nôtres et à ceux  qui en ont besoin
Merci Seigneur, car nous savons témoigner de ta personne à ceux qui ne te connaissent pas, de nous donner la parole facile, pour ne pas avoir honte de parler de toi.

Merci Seigneur, car nous pouvons annoncer un Dieu libérateur, dans toutes circonstances, un Dieu qui guérit, qui répond à nos prières, qui écoute les cris de ses enfants ;


Merci  mon Seigneur de faire de moi une femme ordinaire, avec une multitude de dons pour le bien de mes semblables. Merci 

20 janvier 2011 par Myriam MEDINA

FEMME RELÈVE - TOI !


Fille d’Abraham, une femme juive, une femme qui fait partie du peuple de Dieu...
Partage du 1 Avril 2006

Luc 13 : 10

Ce récit de la Bible nous parle de la rencontre avec Jésus de cette femme qui était courbée depuis 18 ans.
Elle était possédée par un esprit qui ne lui permettait pas de se redresser.
On peut s’imaginer la souffrance de cette femme, pendant de longues années, pliée en deux, tous ses mouvements étaient restreints à cause de son infirmité.


Cette fille d’Abraham, se trouvait ce jour dans la synagogue où Jésus enseignait.
On peut imaginer tous les docteurs, les experts en théologie réunis autour de Jésus essayant de trouver une faille dans ses propos.
Voici parmi la foule qui écoutait, une femme courbée depuis 18 ans. Elle ne demandait rien, elle était venue car certainement elle avait entendu parler de Jésus.

Nous pouvons imaginer comme elle était attentive aux mots que prononçait Jésus, peut être son cœur, par moments, était rempli de doutes ou de questions sans réponses.
Pouvait-elle encore croire que Dieu l’aimait ? Qu’Il l’acceptait comme elle était ?
Elle n’était pas belle à voir, ses mouvements n’étaient pas faciles.
Tout en elle rappelait sa souffrance, le joug qui l’avait soumis dans une condition de vie q’elle ne voulait pas, elle n’avait pas cherché à vivre comme ça.

Fille d’Abraham, une femme juive, une femme qui fait partie du peuple de Dieu. Elle avait le privilège que les autres peuples n’avaient pas, mais malgré cette position elle était possédée.
De nos jours combien d’entre nous sont courbées, fatiguées depuis longtemps ?
Certaines ont étés depuis leur enfance maltraitée par des paroles blessantes dites par leur entourage, conditionnées à faire comme les autres, suivre des traditions que les hommes ont instaurées
Le poids des mots qui blessent profondément, qui ne laisse pas voir la liberté de la création de Dieu, l’amour de Dieu pour nous femmes.
Au nom des traditions on a mis un joug autour de ta féminité, on t’a fait croire que tu es moindre, petite, fragile... Un être humain de deuxième catégorie.
Pourtant l’Éternel a dit dans genèse 1 : 27
« Faisons l’homme à notre image... » (28) Il créa l’homme et la femme, des créatures faites à l’image de Dieu.

Voilà cette femme, courbée, blessée, meurtrie devant Jésus. Le récit ne nous dit pas comment elle est venue, seulement qu’elle était là.
Combien parmi nous sommes là, dans l’attente que quelque chose se passe, on espère que notre situation change, mais rien n’arrive, tout est pareil et les jours passent, les mois ,les années,et rien.
On a entendu parler de Jésus, on fréquente une église, on est au milieu de la foule, on voit quelques uns heureux, changés, et nous , nous restons là au milieu de la foule sans espérance, sans voir l’ombre d’une porte de sortie...

Voilà cette femme, qui dans ces moments peut être incrédule, écoute, mais sans croire que cet homme, que Jésus a la solution pour sa vie, elle ne peut pas croire qu’il peut changer sa situation, lui donner un nouveau départ, non, elle ne demande rien, seulement elle veut écouter, mais elle ne savait pas car elle ne le connaissait pas, que Jésus pouvait lire dans son cœur, ce cri secret que nous avons enfermé où personne ne peut soupçonner , « Au secours ! Sauve-moi ! Car je souffre, je suis seule, je ne peux plus continuer ! »
Tellement longtemps ! Elle n’a plus des forces, plus envie de se battre, à quoi bon ! Comment pourrait-elle se redresser avec ce poids énorme sur elle ? Comment voir différemment la vie, si dans cette position on ne peut voir que le sol ? Peut être un petit coin du ciel en faisant des efforts énormes !

Et voilà que le Maître s’adresse à elle, Il ne lui dit rien de sa vie, car Il n’avait pas besoin de le faire,
Il connaît tout, Il sait ce qu’elle ressent, ce que tu ressens aujourd’hui, Il te voit courbée, Il connaît ta souffrance, il n’a pas besoin de faire un exposé de ta situation, c’est entre toi et Lui, c’était entre elle et Lui, et là au milieu de la synagogue, entourés des érudits de la religion, notre Sauveur lui parle :
Verset 12 « Femme, tu es délivrée de ton infirmité »

Quel moment rempli d’émotion, mais il ne s’arrête pour lui parler seulement, car Il savait qu’elle avait besoin de quelque chose de plus intime, plus fort, elle avait besoin de ce contact personnel avec Lui. Il s’est approché et il l’a touché, Il lui a imposé les mains, un acte peut être banal, mais nous savons combien nous avons besoin de ressentir l’approche de notre Seigneur, sentir que nous sommes touchées par Lui, besoin de ce contact, sentir que nous sommes la brebis que le berger touche pour soigner.
Oui ce moment si spécial, quand le sauveur nous touche et nous délivre.

Mais ce moment si touchant, est rompu par les réflexions des érudits de la loi.
Ils ne comprenaient pas comment celui qui se nommait le fils de Dieu, le Messie, pouvait faire quelque chose d’interdit par la loi, comment il osait guérir cette femme le jour du sabbat ?
Si vraiment ils connaissaient l’amour de Dieu ils ne devraient pas agir de cette manière.
Imaginez-vous, la colère de ces hommes de voir Jésus rompre le sabbat, comme ils ont du se lever avec indignation, certains se sont retirés de la synagogue, « Inadmissible ! Blasphème !... Toutes ces expressions qui montrent l’intolérance, le manque d’amour pour cette pauvre femme.

Ces religieux, savaient appliquer la loi, mais ils n’avaient pas l’amour.
Jésus sachant leur manière de vivre et de penser leur rappelle combien on peut être hypocrite, car on sait bien que chez nous, nous faisons parfois ce qui est interdit de faire aux yeux des autres.
Personne ne peut empêcher aujourd’hui Jésus de te délivrer, personne sur terre ni dans les cieux ne peut te séparer de ton Sauveur, car c’est aujourd’hui que tu pourras te laisser délivrer pas sa puissante main.

Peut être es tu comme cette femme, courbée depuis longtemps, des années de maladie, des années d’une situation difficile, que de temps sans travail, que de pertes, de solitude, de chagrins...mais laisse-moi te dire ça suffit !, c’est terminé ! Car le Seigneur peut si ton cœur le désire, te toucher et te rendre la liberté.

Maintenant, lève-toi, car ton Créateur ne veut pas te laisser dans cette situation, Il veut te voir d nouveau debout, en marche, car Il l’a dit « Tu es délivrée de ton mal, de ton asservissement, libre de toute possession, libre de ces paroles qui t’ont blessée, libre de coutumes religieuses, libre de la malédiction qui t’a rendue courbée »
Il veut aujourd’hui te dire qu’il peut s’occuper de toi, pendre ce fardeau qui est lourd et d’aider à te sortir des situations difficiles.

Il te suffit de le croire tout simplement
.

Ne t’arrêtes pas dans ta démarche en pensant à ce que vont dire les autres, laisse ton fardeau à celui qui seul peut t’aider, car Il l’a porté déjà à la croix, pour toi.
Viens, maintenant et approche-toi de Lui, ouvre ton cœur et laisse-Le te toucher, laisse-le te donner maintenant la guérison que tu attends depuis longtemps.
N’ai pas peur, car le Seigneur t’aime et il te connaît, Il sait comme et combien tu souffres, et il veut maintenant te délivrer.

Va, relève-toi et marche, glorifie ton Dieu car Il t’a rendu la liberté !.


Myriam

LA FEMME SAMARITAINE

Lecture : Jean 4-  1 : 28
Une femme, qui vient au rencontre de Jésus.
A midi, au moment où il fait chaud. 
Elle éprouve le besoin d’aller au puits à une heure où elle ne risque pas de trouver quelqu’un.

Pas des voisine, pas de commerçants, rien, personne.
Mais ô surprise elle trouve au puits un juif.
Elle que cherche la solitude pour ne pas être questionnée, ni être la source des commentaires désobligeants de la part de ceux qui étaient ses contemporains.
Elle avait un secret désir dans son cœur de changer de mode de vie, mais elle était incapable de le faire toute seule.
Voilà elle s’approche du puits portant sa cruche, elle n’avait pas l’intention de parler avec cet homme, car un fossé existait entre son peuple et les juifs.
 Fossé creusé par des traditions religieuses, par des coutumes, une autre manière de croire, pour souligner encore plus leur différence, la Samarie adorait des dieux étrangers.  2 Rois 17-24 à 41.
Elle voit ce juif, elle comprend qu’il est fatigué, peut-être elle a pensé que comme il ne la connaissait pas elle pouvait s’approcher sans aucunes conséquences.
Mais voilà que Jésus lui parle, il lui demande de l’eau.
Quelle meilleure manière pour entamer la discussion que de parler des choses du moment  elle vient pour puiser de l’eau, et Jésus lui  demande de lui en donner.
La femme est surprise car elle sait bien qu’un juif ne ferait jamais une demande pareille,  elle lui répondit d’une manière un peu effrontée « comment c’est possible, toi un juif ? ». Elle ne peut pas croire qu’il pouvait lui demander quelque chose, peut-être elle avait été déçue souvent par ces juifs religieux, car on sent que cette femme a une recherche dans son cœur et certainement elle avait essayé de questionner des religieux sur leur foi, mais la barrière était tellement grande que certainement si des juifs se sont aventurer par-là, ils préféraient  partir rapidement sans lui répondre pour ne pas se « souiller ».
Jésus lui parle avec douceur, elle est étonnée d’avoir une réponse douce certainement elle n’avait pas l’habitude.
Voilà que cet homme lui parle d’une eau qui calme toutes les soifs et qui en plus est éternelle. Elle est étonnée, car elle remarque que Jésus n’a rien pour puiser l’eau. Elle veut comprendre, car souvent elle a été trompée. Dans sa qualité de femme blessée et rejetée elle comprend que cet homme a plus qu’un simple religieux juif, et elle lui demande de cette eau, car elle veut pouvoir se passer de l’eau qu’elle vient chercher tous les jours, elle voudrait ne plus devoir se cacher pour venir au puits.
Jésus lui demande d’aller chercher son mari, est ce qu’il ne connaissait pas la situation de cette femme ? Non il savait tout d’elle comme il sait tout de Chacune de nous, il connaît nos espoirs nos attentes, nos souffrance, il connaît chaque mot qui nous a blessé, il connaît tout.
Parfois nous sommes amenées à faire face à des situations qui nous obligent à reconnaître ce que nous sommes en vérité, il n’y a plus de masques à porter, plus de cinéma, plus de fausseté, c’est dans ces moments-là que Jésus vient nous écouter, lui qui connaît tout il attend de nous de reconnaître notre état.
La femme décide de lui dire la vérité, car elle a compris que dans cet homme il n’y a pas de jugements, elle ressent l’amour du Christ pour elle.
C’est vrai sa vie n’est pas une réussite, peut être le divorce, la déception amoureuse, peut être est-elle une femme répudiée, mais elle s’accrochait, elle a essayé plusieurs fois, et lassée, elle ne s’est plus mariée, mais elle vit avec quelqu’un.
Elle comprend que ce juif, c’est son maître et que lui peut lui apprendre des choses de la foi qu’elle ne connaît pas.
 Et elle ose demander, questionner, elle veut savoir, comment il faut faire pour adorer Dieu, s’il faut un lieu spécial, elle a entendu parler du Messie qui devait venir…
Jésus avec douceur lui dit que l’Eternel cherche des adorateurs qui vont l’adorer en esprit et en vérité, et que le temps est arrivé.
Pas la peine d’aller adorer Dieu ailleurs, il l’instruit, et il se révèle à elle en lui disant que c’est lui le Messie.
Malgré toutes les différences qui les séparaient, Jésus a voulu montrer à cette femme que lui l’aimait, et que l’Eternel cherche des adorateurs sans distinctions de race, de couleur ni de sexe.
Oui, la délaissée a eu le privilège d’avoir ce dialogue avec Jésus, comme toi tu peux avoir aujourd’hui la liberté de le faire.
Plus besoin de te cacher, plus besoin d’essayer de paraître, car il t’aime comme tu es, il suffit d’être vraie devant lui et il pourra te confier des grandes choses, comme il l’a fait avec elle car cette femme est partie répandre la bonne nouvelle car elle l’avait rencontré au puits.

Novembre 2007                                                                     Myriam Medina

LA FEMME VERTUEUSE

Dur, dur de pouvoir arriver à égaler  la femme vertueuse, avant de le lire et relire sur ma bible...
    
Pendant des années, j’ai fait de la femme vertueuse mon idéal  féminin.
Plus on parlait d’elle plus je me sentais petite, nulle et loin de cette femme.
Je suis certaine que vous aussi vous n’osez plus vous mesurer à cette femme idéale de la Bible.
Chaque jour, en me levant, l’image que m’envoie le miroir n’a rien à voir avec elle.
Comment fait-elle pour être si exceptionnelle ?
Que de sermons j’ai entendu sur cette femme, et je suis certaine que parmi les membres masculins de notre église plusieurs rêvent d’avoir cette femme.
Car la Bible le dit «  Femmes soyez soumises a vos maris ! »
Mais revenons a nos moutons, je reconnais ne pas être cette femme soumise, pardonnez- moi de vous décevoir.
Alors vous pouvez comprendre mon désespoir devant la bible en lissant ces versets qui voudrait m’obliger à être celle que je ne suis pas !
Voilà, je vais vous surprendre, après de plusieurs lectures de la femme vertueuse, je me suis rendu compte qu’elle n’était pas celle que je croyais, malgré les messages, les différentes études, j’ai découvert une femme vertueuse comme vous et moi !
Extraordinaire ! Fabuleux ! Génial !
Vous ne me croyez pas ! Je suis sûre, mais regardons le texte plus attentivement.

JE CROYAIS QUE POUR ARRIVER A ÊTRE UNE FEMME VERTUEUSE JE DEVAIS :
ÊTRE SOUMISSE
CONNAITRE LA BIBLE PAR CŒUR
ÊTRE TRÈS SPIRITUELLE
JAMAIS UN MOT PLUS HAUT QUE L’AUTRE 
Mais...

 Proverbes 31 :10

Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.
Il n’y a pas beaucoup, difficile a trouver

31:11
Le cœur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut              
Elle inspire la confiance et elle apporte des bénéfices, butin produits

31:12
Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.
Gentille ,elle prend soin de son mari

31:13
Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse .
Elle se débrouille, pour trouver le nécessaire

31:14
Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin                                     
Elle fait les courses

31:15
Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison
Et la tâche à ses servantes 
  Elle sait s’occuper de sa famille ,et donner des ordres

31:16
Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; Du fruit de son travail elle plante une vigne…
.Elle est visionnaire, elle a des projets, elle est décidée

31:17
Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras                                                      
 Elle se met au travail avec force et acharnement

31:18
Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point                             
   Elle est infatigable même le soir elle est a la tâche

31:19
Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau...                                                   Elle est  travailleuse

31:20
Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent                                     
 Elle est généreuse, et hospitalière

31:21
Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi     .
Elle est prévoyante

31:22
Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre      .
Elle est prospère

31:23
Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays
A cause d’elle ?

31:24
Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand   .
Elle est une femme d’affaire

31:25
Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.
Elle est optimiste, elle a confiance dans l’avenir

31:26
Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue…
Elle a l’autorité et sagesse pour instruire

31:27
Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse…
Elle a l’œil sur tout elle n’est pas paresseuse

31:28
Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son mari se lève, et lui donne des louanges :
Elle est admirée par sa famille

31:29
Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; Mais toi, tu les surpasses toutes
Elle est au dessus du lot , elle surpasse les autres femmes

31:30
La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ;
La femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée.
Ce qui compte chez elle c’est sa crainte de L’Eternel

31:31
Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu'aux portes ses œuvres la louent...
Elle est reconnue

Voyez-vous, en résumé, c’est n’est pas la soumission de la femme envers son époux, ni le pseudo sainteté, ni notre manière de parler chrétienne en citant des versets à tout bout de champ qui fait de nous une femme vertueuse.
Toute la différence se trouve dans la crainte que nous avons pour notre Dieu.
 Si nous sommes remplies  d’amour pour notre entourage, et même plus que ça si nous sommes attentives aussi envers les inconnus, les étrangers, les pauvres, si nous restons confiantes dans un futur que  notre Père nous accorde, nous pourrons dire que nous sommes aussi des femmes vertueuses.
La plus grande condition c’est de :
Rester attachées à notre Sauveur.


Myriam avril 2008

LARMES DE FEMMES


Combien de larmes contiennent  les yeux d’une femme ?
 Ont-elles une valeur ou sont-elles seulement un liquide salé qui coule sur nos joues quand nous sommes submergées par une grande émotion ? ...
Pour moi c’est impossible de savoir la quantité que l’Eternel a mis à ma disposition, mais ce que je peux vous dire c’est que la mesure est à la hauteur de la générosité de notre Dieu.
Ma mère m’a raconté que quand je suis venue au monde, je n’ai pas eu besoin de la classique fessée du docteur pour exprimer la vie qui était en moi, je pleurais déjà, pas avec des larmes mais je m’entrainais pour le restant de ma vie.

J’ai grandi, et je sais que je pleurais souvent dans la solitude, cachée pour ne pas montrer aux autres ma faiblesse, puisque j’étais fille unique avec un père complètement absent dans ma vie. 
Petite fille innocente tombée dans les mains des adultes ignobles, j’ai appris aussi a pleurer sans rien dire car qui aurait pu croire ? Car j’étais différente, une fillette sans papa.
A 10 ans, j’ai rencontré mon père, et j’ai cru qu’à partir de ce moment mes larmes allaient s’arrêter, car je devenais une fille comme les autres, mais… rien n’est comme on rêve. 

Des larmes nous  en versons tout le long de nos vies.

L’Eternel a voulu nous donner un arc en ciel dans nos cœurs en nous donnant les larmes de joie, car il savait a l’avance que nous aurions une grande mesure des larmes de souffrance, de tristesse, de malheur, pendant  la marche dans cette vie terrestre. 
Larmes de joie, qui surgissent dans un seconde, sans crier gare ! Elles sont la coulant sur nos joues, le jour de la naissance de nos enfants, de la surprise qui nous avaient préparé nos amis, du cadeau inattendu, de la promotion que nous souhaitions depuis longtemps, de la réussite au concours...
Larmes qui ne font pas de mal, mais qui arrosent des moments que nous allons chérir, tout le reste de nos vies.
« Compte les bienfaits de Dieu, mets- les tous devant ton cœur  tu verras en les comptant combien leur nombre est grand » 

Est-ce que les larmes que nous avons versé à cause des circonstances tragiques dans nos vies ont une valeur ? 
Combien des larmes à cause des chamboulements dans nos vies ...
Frappées par des compagnons que nous aimions et que nous voulions chérir malgré leur comportement. Nous avons pleuré !
Trompées et trahies, par celui en qui nous avions mis tout notre amour et notre confiance. Nous avons pleuré .Combien en pleurent encore aujourd’hui ?
Délaissées, car nous devons accepter le départ de notre conjoint et être mise à l’ écart car nous ne sommes plus fréquentables, nous sommes divorcées.
Nous avons pleuré ! Il y a des milliers de femmes qui pleurent encore et encore… 
Abusées dans notre enfance car nous n’avions pas la force de résister aux assauts des adultes ignobles, mais pire encore, les guerres les conflits entre nations nous nous acquittons d’un nombre incroyable de viols parmi la population féminine
Nous avons pleuré ! Et pour certaines, elles continuent à pleurer…et a souffrir dans leur corps cette infamie…

Notre vie devient une  longue croisière dans les larmes que nous versons. 
Quelle consolation nous pouvons avoir sur la terre ? Toutes les larmes que mes yeux ont versées sont-elles perdues ? A qui intéresse mon état ? Qui pleure avec moi et peut me consoler ?
On pourrait rester longtemps dans cette bulle sans sortie sans réponse, mais grâces soient rendues à Jésus Christ, car c’est Lui qui m’a fait comprendre que chacune de mes larmes avaient une valeur pour le Père Éternel.

C’est Jésus qui m’a montré combien il m’aimait, et qu’Il savait me consoler dans ces moments difficiles.
C’est Jésus qui est venu pour consoler les affligés, les malheureux, les délaissés ! Alors Il sait comment toucher nos cœurs et nous donner la paix et la délivrance de ces malheurs qui nous ont fait verser autant des larmes de désespoir… 

Oui les Larmes d’une femme qui souffre ont une grande valeur pour notre Dieu.
Il les recueille, Il les inscrit dans son livre, pas une seule n’est perdue, car Il nous aime.
Psaume :9) Tu comptes les pas de ma vie errante ; Recueille mes larmes dans ton outre : Ne sont-elles pas inscrites dans ton livre ? [...]
Alors si tu veux trouver la paix, ne résiste pas à l’appel de ton Dieu, car en Lui tu trouveras le véritable consolateur, le seul qui reconnait la véritable valeur de tes larmes.

Prière

Père Éternel, je veux te glorifier par ma louange,
Je veux élever ton nom Comme un étendard
Car c’est toi mon Roi, mon maître, celui qui est toujours avec moi
Merci car dans ton amour tu n’as oublie aucune de mes larmes
Merci car tu connais la souffrance de toutes les femmes qui sont dans la détresse aujourd’hui
Merci, car je sais que tu les entends, et que tu veux les délivrer, les consoler
Merveilleux Jésus ! Aide nous à pouvoir apporter à celles qui sont dans la souffrance
Les paroles qui viennent de toi, ta consolation
Merci mon Dieu !

Amen 

PEUR DE VIEILLIR ?



Voilà quelle question bizarre vous allez me dire !
Mais au fond, c’est une question bien terre à terre à se poser. 
Avoir peur de la vieillesse c’est quelque chose de naturel, surtout très humain. 

La Bible dit que nous sommes comme l’herbe des champs, nous verdissons et très vite nous sommes devenues de la paille qu’un simple coup de vent nous balaie et pouf ! Nous ne sommes plus.
 Tout ça d’une manière tellement accéléré, car pour notre Dieu nos années sont comme quelques heures à Son horloge.
Nous sommes des pèlerins qui passons dans le  pays que n’est pas le nôtre…

Oui, nous vieillissons tous les jours un peu, c’est inéluctable…Ces dernières semaines j’ai été confrontée à des situations que plusieurs d’entre nous on déjà vécu
Le départ d’un être cher, et la visite d’une église qui m’a rappelée certaines vérités importantes.

L’humanité est divisé en deux types de croyants ceux qui croient en quelque chose et ceux qui ne croient en rien sauf en eux.
Jusque là rien de nouveau vous me direz ! Vous avez raison, mais le problème devient complètement différent quand dans le groupe de ceux qui croient quelque chose il y a un grand nombre qui ne se rend pas compte que la vieillesse les a rattrapés non seulement dans leur chair, sinon plus grave encore , dans leur esprit, la vieillesse spirituelle c’est la pire chose qui peut nous toucher , c’est comme l’Alzheimer de notre cœur .

Un oubli total de la joie, de l’amour de Dieu, nous devenons des êtres qui pratiquent une religion, qui suivent un mouvement, mais on oublie l’essentiel, Dieu.
On devient durs d’oreille, car la voix du maître devient inaudible pour ceux qui vieillissent spirituellement, on n’arrive plus à chanter des nouveaux chants, on méprise les jeunes qui font du bruit, tout ça pour eux devient charnel ! Mais attention, car les jeunes aussi très souvent attrapent la grippe de « celui qui sait tout, car il connait  tout » !

J’étais triste de voir les amis de mon oncle si désemparés de son départ, et j’ai constaté que la manque de connaissance de notre Dieu nous ferme la porte de l’espérance d’une vie meilleure avec Lui une fois que nous quittons notre enveloppe terrestre, mais eux ne le savent pas, et  nous alors?
Avons-nous le droit de vieillir spirituellement ? Pouvons –nous  laisser la routine prendre la place de notre foi ?

La Bible nous parle du message destinée à l’église de Sardes,
 Apocalypse 3 : 1  « Écris à l’ange…je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort… » Le texte recommande la vigilance.

 Avec l’âge ont commence à baisser cette vigilance et à croire que nous n’avons plus rien à faire, nous accumulons les expériences avec Dieu, et nous arrivons à croire ne plus avoir besoin de persévérer, on sait tout ! On connait !, voilà la vieille brebis.

 L’église de Laodicée  (Apocalypse 3 : 14) aussi a été avertie de sa tiédeur, le verset 17 dit « en effet tu dis : je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre aveugle et nu… »

Je prie mon Seigneur pour conserver la jeunesse de mon esprit pour rester toujours à Le chercher, que mon âme reste toujours assoiffée de l’eau que seul Lui peut me donner, ainsi je serai une brebis vielle mais qui saura partager l’herbe fraîche du pâturage  que mon Dieu a mis à ma disposition.
Devenir religieuse avec l’âge, ça doit nous faire peur ! Je suis agréablement surprise et admirative quand je trouve des femmes âgées, remplies de l’amour de Dieu, leurs visages rayonnants de la vie que Dieu fait couler en elles, elles respirent la paix, on a vraiment envie de parler avec elles.

Oui je n’ai pas peur de vieillir, ce qui m’effraie c’est de devenir religieuse, et ne pas voir ma pauvreté spirituelle. 
Je veux continuer à courir pour Toi Seigneur, jusqu’au mon dernier souffle, avoir le désir de nos entretiens quotidiens  chaque jour, malgré mon âge, mes rides, mes rhumatismes, mes douleurs ; Oui, car j’ai besoin de Ta force pour ne pas devenir une vieille brebis qui a trop mangé, trop vu et que plus rien peut la sortir de « sa religion »

Ayons l’humilité de nous regarder dans le miroir et de ne pas oublier ce que nous sommes en vérité, se remettre en question c’est nécessaire pour marcher dans la bonne voie.
Ne soyons pas des vierges folles, gardons toujours la provision d’huile pour maintenir notre lampe allumée. Soyons heureuses de voir les jeunes se lever pour servir là ou nous ne pouvons plus le faire, écoutons leurs chants avec amour, soyons des piliers dans nos églises c’est ce que notre Dieu veut de nous. Réfléchissez et agissez en conséquence.
Soyez bénies en Christ 

Juin 2010