jeudi 28 avril 2016

Le tiroir secret


Publié dans : Thème, le lundi 07 mars 2011 par Myriam MEDINA

Qui n’a pas chez lui, un tiroir où on jette presque sans regarder des papiers, courriers etc. qu’on ne veut pas classer tout de suite ? On se dit toujours je le ferai un autre jour, je n’ai pas le temps, demain …peut être 
Je ne sais pas si vous êtes comme moi les filles, mais j’ai ce tiroir là. C’est un tiroir dans mon meuble de bureau où  personne n’ose mettre son nez ni ses doigts.

Il y a tellement de choses ! Même des courriers que je n’ai jamais ouverts !

Ce tiroir là,  mes amies ignorent son existence, et vraiment je ne serai pas fière de le leur montrer… Ce matin pendant le culte, je me suis mise à penser à un autre tiroir secret, celui qui me fait du tort dans ma marche avec le Seigneur, le tiroir qui se trouve dans mon cœur.
C’est là que j’ai gardé les choses qui me dérangent, qui m’ont fait du mal, celles qui quand je l’ouvre m’apportent des sentiments qui me troublent.
Les mots qui m’ont blessée, les actions des autres envers moi. Les trahisons de ceux que je croyais mes amis, les critiques, les jugements…
Choses que j’ai voulu oublier en les laissant de côte, biens cachées.

 Sans me rendre compte j’ai accumulée, une liste de débiteurs envers moi, dans mon tiroir !
Je me suis posé cette question : « Seigneur, puis-je garder encore longtemps ce tiroir rempli dans mon cœur ? » Devinez sa réponse : NON !
En vérité, je viens de comprendre que je dois vider le tiroir, et trouver le courage de sortir un par un les dossiers qui s’y trouvent, les lire pour la dernière fois et le mettre à la poubelle, pour ne plus les reprendre.
A leur place je veux remettre les bons souvenirs que j’ai avec chacune des personnes que j’avais fichées dans mon tiroir.

D’ailleurs, ai- je le droit de conserver les dettes de qui ignore en avoir ? Car le plus incroyable, je suis certaine que la plupart des personnes qui se trouvent dans nos tiroirs ne se rappellent pas du moment de l’offense. Ils ou elles ne sont même pas au courant de la blessure qu’ils nous ont occasionné.

Dans la prière du Notre Père, nous trouvons une phrase qui nous ramène au pardon.
Oui, je sais vous allez me dire… Encore le pardon !
Mais oui, car l’Eternel lui-même nous pardonne chaque jour ! Nous devons faire pareil, et le fait de vider notre tiroir secret nous donne l’opportunité d’accomplir ce que le Seigneur désire que nous fassions, « pardonne-moi ainsi comme nous pardonnons ceux qui nous ont offensé »
Mais nous, au lieu de pardonner, nous avons rempli ce tiroir.
Réfléchissons ensembles, mesdames, et mettons nous au travail, allègrement vidons notre tiroir.
Remplissons le des bonnes choses, de celles qui nous apportent l’amour, la paix et du bonheur d’appartenir à un si grand Dieu.

Entre vous et moi, Heureusement que j’avais déjà réglé certains dossiers, sinon je serai vraiment débordée, et vous ?

Demandons l’aide au Saint esprit pour faire ce nettoyage, car parfois nous allons ressentir encore les sentiments d’amertume.
Regardons les choses en face et déchirons les dettes que nous avons accumulées

Que le Seigneur vienne à notre secours.

Myriam Medina juillet 2009 

Le nouveau-né


Le nouveau-né
C’est magnifique voir tous ces petites frimousses qui ont pointé leur nez ce dernier temps dans notre église, des jolies petites filles et des petits garçons viennent agrandir la famille, c’est vraiment une bénédiction.
Voir le miracle de la vie éclore après avoir vu toutes ces jeunes femmes au milieu de nous avec leur joli ventre qui s’arrondit  jour après jour, c’est vraiment beau.
Bébé deviendra un adulte, mais pour y arriver il lui faudra apprendre à se construire, ses parents seront là attentifs et remplis d’amour pour lui ou elle. Avoir la vie, naître ne sert à rien si le nouveau-né n’est pas aidé et  stimulé à apprendre.

La bible nous parle d’un homme qui pose la question à Jésus :
Jean 3 :1  Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs.2 Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu, car personne ne peut faire ces signes miraculeux que tu fais si Dieu n'est pas avec lui. »3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. » 4 Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le ventre de sa mère et naître ? »5 Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu.


Récemment nous avons eu des baptêmes dans notre église, en passant par les eaux du baptême et convaincus du pêché par l’esprit ces nouveaux nés ont rejoint le royaume de Dieu, la famille, l’église. Ils devront apprendre à vivre autrement, à tout considérer selon les préceptes de l’Eternel,  Ils devront apprendre à choisir entre le bien et le mal.
 Leurs oreilles devront s’exercer à l’écoute du Saint Esprit.
Nicodème nous parle de  l’homme vieux, l’adulte, comment fera-t-il ?  Il devra démolir peu à peu ce qu’il a construit pendant les années sans Dieu,  pour construire sur des bases nouvelles sur le rocher inébranlable, Jésus Christ. Dure tâche, arracher de nos cœurs les doctrines erronées, les croyances religieuses, les us et coutumes de chaque pays, tellement de choses qui nous empêchent de vivre pleinement la vie nouvelle, mais ils n’arriveront pas tous seuls ils ont besoin de la famille spirituelle.

L’église cette grande famille devra remplir le rôle des parents, pour les accompagner dans cette nouvelle vie , en les enseignant , les écoutant en les aimant, et surtout en les acceptant tels qu’ils sont. Ne pas mettre des étiquettes, ne pas rejeter le nouveau-né qui pleure qui dérange, ne pas mépriser la petite fille que se fait remarquer par son rire, car elle préfère rire que montrer qu’elle a une blessure qui la fait souffrir, ne pas croire que nous sommes supérieurs à eux.

   
Nous ne devons jamais oublier que l’église est un grand hôpital ou chacun de nous est en train de guérir de notre vie passé, parfois le traitement est plus long pour certains. Nous sommes en train de devenir meilleur….mais personne n’est encore arrivé. Il faut...
Simplement aimer !


                                                          A réfléchir… !

Myriam Medina mars 2015

LE TEMPS, LA VOLONTE ET NOUS



Publié dans : Thème, le vendredi 12 juin 2009 par Webmaster
Aujourd’hui , nous constatons avec tristesse que ce n’est pas évident de trouver le temps dans notre vie pour laisser la place au rendez-vous quotidien avec notre Dieu...
Pas de temps pour prier, pour partager avec Lui nos sentiments, nos craintes, et moins pour écouter ce qu’Il a à nous dire.

C’est un défi pour nous que désirons avoir un temps régulier de méditation, de partage avec Le Seigneur, un défi de trouver un moment au milieu de la foule des choses à faire.
C’est tellement simple pour celles qui sont du genre spirituel, mais nous nous trompons.
Soyons réalistes nous ne sommes pas nées spirituelles, on le devient !
Moïse a dû attendre 80 ans pour le devenir !

Avouons notre incapacité de laisser du temps pour ces moments privilégiés et tellement importants dans nos vies de femmes chrétiennes !

Nous savons malgré que nous avons besoin, que nous passons à côté de ces rendez-vous et nous ne consacrons que très peu de temps dans sa présence.
Si nous réfléchissons, nous pouvons nous rendre compte qu’il y a nous et notre volonté, et nous devons tenir dans l’envie de prier ensembles.

Mais, quand nous trouvons un moment, nous sommes confrontées à des interférences qui entrecoupent nos prières.
Et là rentrent en jeu notre volonté et nous, c’est un duo qui doit marcher, combattre dans le même sens.

Oui, nous sommes en guerre contre nos pensées, nos sentiments tout ce qui vient à interrompre ces moments.
Sachez, que même en allant décidées, avec notre volonté à notre lieu de prière, nous serons perturbées par des pensés, des sentiments qui n’ont rien à faire dans notre conversation avec Dieu. (A ne pas confondre avec les pensées que Dieu peut mettre dans votre cœur)

Voilà que nous rentrons dans ce lieu, et que tout à coup nous pensons aux courses que nous devons faire, les vêtements que nous devons aller chercher au pressing, les enfants, ce que mon amie m’a dit, ce qui est arrivé hier, etc.



Et nous essayons encore et encore de ramener nos pensées et de continuer à prier. Les minutes passent et le moment que nous voulions de partage avec notre Dieu est décevant, nous avons l’impression que le plafond de ce lieu est fait en plomb, et que rien n’a pu monter vers notre Dieu, qu’Il n’a pas entendu nos paroles.

Si on vous posé la question « es-tu satisfaite de tes moments de prière » ?
A vous de répondre, si vous êtes honnête, vous direz sûrement « je suis déçue »
Et peu à peu nous abandonnons ces rendez-vous.
Moins nous trouvons le temps pour ces moments, et nous sommes tristes, car le lien avec notre Seigneur est devenu faible.
Laissez-moi vous dire que Dieu est resté là avec vous et qu’il vous a entendu, il a vu le combat que vous avez eu, ces moment-là c’étaient une bataille entre vos pensées, vous et votre volonté.
Malgré vos sentiments d’avoir prié pour rien, d’avoir fait une prière inutile, vous avez commencé à combattre, et vous avez gagné une bataille, mais pas la guerre...
Quelque chose s’est passé d’important, vous et votre volonté vous avez combattu ensembles, contre ses pensées, ses sentiments qui sont venus perturber ces moments.

La guerre, nous voulons la gagner, mais comment faire ?


Il faudra revenir au rendez-vous, et tenir ferme à votre envie d’avoir ces moments de partage avec Dieu, sans se décourager, car vous aurez encore des pensées buissonnières qui viendront, mais il arrivera un jour ou les pensées vont s’avouer vaincues car votre persévérance aura le dernier mot, et vous, votre volonté et vos pensées seront unies dans la louange, la prière.


Vous allez expérimenter des moments bénis dans la présence de Dieu, et chaque jour vous attendrez ces moments avec empressement.
Votre vie de prière va changer, nos amis, les gens qui nous entourent verront ce changement.

Soyons rassurées, nous ne sommes pas les seules à avoir ce combat.
Mais si nous marchons ensembles avec notre volonté nous gagnerons la guerre.
C’est le moment de prendre une décision.

Une prière

Éternel notre Dieu,
Ecoute nos prières, aidez-nous a combattre le bon combat, car nous voulons plus de toi, plus de temps dans ta présence, plus de moments pour t’écouter, pour apprendre de Toi,
Viens a notre secours, car nous avons besoin de toi !
Que ton nom soit béni !
 


mercredi 27 avril 2016

Le Figuier

Publié dans : Thème, le mardi 08 septembre 2009 par Webmaster

Depuis quelque temps, je me suis mise à faire un peu de sport. Et mon plaisir est de courir au bord de la Seine, sur les quais. C’est ainsi que j’ai découvert un figuier...
Au moins trois fois par semaine, je passe devant lui, j’ai vu ses branches vides, dénudées pendant l’hiver et petit à petit elles se sont revêtues d’un abondant feuillage.
Des fruits ont commencé à pointer leur nez, j’ai fait attention aux fruits car mon époux aime beaucoup les figues, chaque été que nous descendons dans le sud en vacances le figuier de la tante tremble en le voyant arriver ! On dirait un enfant devant cet arbre.
En pensant à lui, j’ai fait attention aux fruits du figuier des quais, car je voulais lui annoncer que s’il voulait il pourrait déguster les fruits au moment de leur maturité.

Un jour, en l’invitant à venir courir avec moi, je lui révélais l’existence de ce figuier, mon but n’était pas sans intérêt, car je voulais qu’il vienne avec moi.
Ainsi il est venu attiré par ce figuier. Au moment d’arriver devant l’arbre, je l’ai vu s’arrêter, et prendre un fruit et avec enthousiasme le mettre dans sa bouche. A ma surprise, je l’ai vu le cracher plus vite qu’il ne l’avait mis dans sa bouche…
« Pouah ! Dégueulasse ! », et il a continué à courir…

En m’éloignant, je réfléchissais, comment un arbre si beau si vert et si plein des fruits peut-il donner des fruits insipides ?
Tout en continuant à courir, j’ai constaté par la première fois que l’environnement où l’arbre se trouve n’est pas le meilleur pour donner de bons fruits.
Une usine qui fabrique des médicaments se trouve dans ce secteur et à quelques mètres du pied de l’arbre une sortie d’égouts laisse couler les eaux usées qui viennent de l’usine, vous pouvez vous imaginer les produits chimiques qui arrosent les racines du figuier !

A mes yeux, cet arbre devait être bon car il était chargé de fruits et ses feuilles étaient d’un vert éclatant. Mes pensées m’ont amené au passage de la Bible (qui d’ailleurs m’a laissée toujours pensive) le figuier qui n’avait pas de fruits quand Jésus passa à côté de lui Marc 11-1 3 « apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles… »
Matthieu 21-18 nous relate ce passage comme le figuier stérile.

De quoi je me nourris ? Est ce que je suis nourrie comme ce figuier d’eaux malodorantes ? L’air, l’atmosphère qui m’entoure sont-ils aussi chargés de particules qui peuvent affecter mes fruits ?
Ce figuier n’y est pour rien. Il croit porter de bons fruits. Pourtant ceux qu’il porte ne sont pas bons pour le palais.

Le figuier qui se trouvait sur le chemin de Jésus était rempli d’un beau feuillage, mais le Seigneur a voulu se servir de lui pour nous montrer certains aspects de notre vie chrétienne qui ne sont pas à la mesure que Dieu voudrait pour nous.
Nous pouvons croire que nous sommes habillés et riches, mais si le Seigneur s’approchait de nous, certainement il nous trouverait comme ce figuier-là, seulement des feuilles …

Prenons garde, car avoir des feuilles ne veut pas dire « j’ai des fruits »

Ô Seigneur, je me suis dit, gardes moi d’être comme l’arbre des quais, avoir un joli feuillage et porter des fruits qui ne sont en rien nourris par toi.
La nature même nous enseigne, nous avertit, de ce qui peut nous arriver si nous ne faisons pas attention à nos vies, si nous ne gardons pas nos cœurs des choses qui peuvent atrophier les fruits spirituels que nous devons porter pour servir notre Dieu.

Voyez-vous, accorder de l’importance à notre environnement est primordial, car si nous ne faisons pas attention, nous pouvons croire que nous portons de beaux fruits, que nous sommes bien vêtus, avec un beau feuillage, mais aux yeux de notre Seigneur nous sommes insipides et nus (Apocalypse 3 – 17 ).

Quelle tristesse serait la nôtre si notre Sauveur s’approchait de nous et qu’il constatait que nous sommes vides, sans fruits, ou avec des fruits sans goût.
Nourrissons nos cœurs de bonnes choses, les entretiens quotidiens avec notre Dieu sont un excellent engrais pour avoir de bons fruits…

Une prière
Éternel mon Dieu, je veux Te remercier pour la manière que Tu as de me parler.
Aide-moi mon Dieu à être toujours consciente de l’importance de Te laisser diriger ma vie
Je veux être nourrie par Toi, enseignée par Toi, pour être prête à Te donner le meilleur de mes fruits au moment où Tu le voudras.

Myriam Medina juillet 2009



Dans le Jardin du Maître



Pendant ces vacances j’ai eu l’opportunité de visiter quelques jardins...

La multitude des plantes sautent aux yeux, parfois c’est difficile de concentrer notre attention sur une seule espèce, car la variété fait office de diversion des sens de la vue, la fragrance aidant, on est attiré très souvent sur la fleur la plus grosse la plus odorante, ou l’arbuste le plus généreux en feuillage et couleurs.
Vous me direz c’est naturel, nos yeux humains sont conçus comme ça, la beauté des choses nous attire quotidiennement, à chaque vitrine la plus belle robe sera le centre de notre attention, à chaque étalage les fruits les plus gros seront achetés car ils sont les plus beaux.

Mais voyez-vous dans un jardin c’est un peu la même chose.
Nous préférons nous approcher au magnifique rosier qui nous subjugue avec son parfum et ses fleurs si colorées, on croirait voir le jupon d’une ballerine. Waouh, c’est tellement beau !
En contemplant toute cette beauté de la création de Dieu et les différentes espèces trafiquées par l’homme, je ne peux que m’incliner et glorifier Dieu pour le cadeau qu’il nous a fait.
Quel énorme travail font ces hommes chaque jour pour nous permettre d’admirer l’harmonie des couleurs et de senteurs.

En règle général, les jardiniers enlèvent toutes mauvaises herbes de leur jardin, ils s’affairent chaque jour à tout arracher avant que les plantes ne commencent à étaler leurs racines, si un arbre ne porte pas de fruits rapidement devient le bois qui chauffera la maisonnée l’hiver prochain. Il sait bien mettre en valeur et trouver la meilleure place aux plantes qui vont lui donner un compliment de visiteurs.
Ma réflexion fut emportée encore plus loin que ce jardin, je me suis vue moi-même comme une plante quelque part dans le jardin de mon Créateur, certes, je sais bien que je ne suis pas la plus belle, je ne suis pas celle qui va attirer les regards des visiteurs, mais ce que je sais c’est que le jardinier divin, ne travaille pas son jardin de la même manière.
Dans quel lieu du jardin nous situons-nous ?bonne question ! Soyons honnêtes avec nous-mêmes et réfléchissons…




Dans mon enfance j’ai lu une histoire qui m’a marqué. Les arbres et plantes d’un jardin faisaient l’éloge de leur emplacement et de leurs qualités ; celui qui était bon pour faire des meubles magnifiques, méprisait l’arbre qui allait être coupé pour chauffer un foyer, celui qui était élevé en hauteur méprisait celui qui était rond et petit, la rose méprisai la fleur du pissenlit et ainsi de suite.
Avez-vous remarqué que dans la vie nous sommes parfois pareil que dans cette histoire, chaque personne veut avoir la meilleur place, être le plus beau, attirer le plus de regards, être adulée, en fin VIP, même au milieu de nos églises nous trouvons des personnes qui agissent de cette manière.
Être reconnu, c’est tellement important, même la Bible en Matthieu 19 v 20 nous relate la demande d’une femme, elle voulait que ses enfants soient à la meilleure place dans le ciel, à côté du Père, l’un à Sa gauche et l’autre à Sa droite. Peut-être avons-nous été irritées à cause de cette demande, mais … est ce que parfois nous ne faisons pas la même chose ?
Là-dessus, je me suis vue comme dans un miroir, ce que je suis, moi, au milieu du jardin, je ne prétends pas être une plante majestueuse, ni avoir des couleurs extraordinaires, ni la science infuse.

Si je me regarde, je vois tellement de choses à émonder, tellement de feuilles fanées, tellement de fruits qui ne grandissent pas et je crois que vous pouvez aussi le faire, car la Bible dit qu’il n’y a pas un seul juste, tous sont des pécheurs, nous sommes tous comme ces plantes ou arbres qu’on pourrait mépriser, mais…Notre jardinier divin prends soin de nous, malgré nos défauts, Il n’arrache pas l’ivraie de peur de nous arracher avec.
Il nous arrose chaque jour de Son Esprit Saint pour nous transformer, pour nous donner peu à peu l’aspect et la consistance d’une plante merveilleuse.
Oui, je l’affirme, je suis une plante au milieu d’autres qui ont plus de charme, plus beau feuillage, mais …voilà, Il m’aime, il me suffit de Son regard, de Sa patience envers moi pour savoir combien je suis précieuse pour Lui.
Arrêtons de chercher à imiter ceux qui sont pour nous plus beaux, mieux instruits, des brillants orateurs, soyons nous-mêmes, car ce qu’importe, c’est d’être aimée par le Seigneur, ce qui importe c’est de savoir que Lui voit ce que les autres ne voient pas en nous.

Travaille encore Seigneur mon cœur, travaille encore la terre qui m’entoure, arrose-moi de Ton eau divine, ainsi au soir de ma vie je pourrais dire avec reconnaissance « Je n’ai pas été la plus grande des plantes de Ton jardin, mais j’ai été comblée par Ta grâce tous les jours de ma vie »
Nous sommes toutes précieuses dans le jardin du Seigneur.

Août 2010
Myriam Medina


dimanche 24 avril 2016

COMME UN PAPILLON !


Publié dans : Thème, le lundi 14 février 2011 par Myriam MEDINA

Avant d’entrer dans le sujet, je voudrais vous présenter une des créatures les plus jolies qui fréquentent nos jardins, le Papillon. 
C’est tellement beau quand le printemps arrive de le voir virevolter en allant de fleur en fleur.
 Il est léger et ses couleurs sont magnifiques ; c’est un régal pour nos yeux.

Mais, est-ce que vous vous êtes posé la question sur les étapes de son existence pour arriver à être celui que vous voyez aujourd’hui ?
On a appris pendant notre enfance que le papillon se transformait.
 La métamorphose, c’est le processus que subit le papillon pour devenir cette beauté qui nous réjouit
D'Œufs, pendant 3 à 8 jours, il passe à l’état de larve ; c’est la phase la plus active et la plus longue, puisque ont peut y constater les plus gros changements de taille.
Pour parvenir à cette croissance les chenilles doivent consommer des quantités considérables d’aliments.
Cette extraordinaire croissance les oblige à effectuer plusieurs mues.
Je voudrais, à travers ces pages, partager avec vous cette grâce fantastique et gratuite que Jésus nous donne : La Liberté.
Mais dans le mot liberté il n’y a pas qu’un seul sens, car nous pouvons de sa racine avoir les mots : libéral, libération, libérée etc.
Libérée, voilà le sujet que nous allons traiter.
Libérées de tout ce qui nous attache au pêché, des souffrances que nous portons au fond de notre cœur



LA MÉTAMORPHOSE

Le printemps nous annonce la renaissance.
Après les mois d’hiver, nous attendons avec impatience les beaux jours.
Mais avez-vous réfléchi à ce qui arrive pendant ce temps-là ?
La nature même est dans un état de changements imperceptibles aux yeux du monde.
Et ce joli papillon que vous voyez a obtenu sa jolie parure après de nombreux changements.
D'œufs à chenille, de chenille à cocon, de cocon à papillon 
Avant de rencontrer Dieu, nous étions comme ces œufs dispersés par-ci par-là, proies faciles.
Nous devenons des chenilles au contact de l’évangile, la révélation touche nos cœurs et voilà nous donnons notre vie à Dieu.
C’est à ce moment-là, que mis à nu devant la parole de Dieu, nous réalisons que notre vie sans Lui n’était pas parfaite.
La repentance nous amène à demander pardon  pour toutes les fautes que nous ignorions ou que nous ne voulions pas reconnaître devant Dieu.
Quelques fardeaux tombent, et nous sommes plus légères, mais pas tout à fait LIBRES. 
Comme la chenille nous continuons notre vie chrétienne, en dévorant feuille après feuille, jour après jour, et la croissance se fait lentement
Ces feuilles, pour moi, sont la lecture de la bible, les réunions hebdomadaires, qui nous apportent une croissance spirituelle.
Savez-vous que la chenille a plusieurs mues ?
Et oui !!! Car la chenille grandit, et elle doit changer de peau, car à l’état d’œuf elle mesure à peu près  un millimètre, puis elle doit passer à l’état de chenille qui mesure environ 4 centimètres

Pour grandir spirituellement, nous devons passer aussi par différents changements.
Il n’y a pas beaucoup de croyants qui ont étés complètement débarrassés de leurs vies passées au premier contact avec Dieu.
C’est par étapes que nous allons changer, abandonner des choses qui nous embarrassent.
Les expériences que nous allons vivre avec Dieu nous feront reconnaître notre état, et parfois donner un nom, un visage, à ce fardeau que nous ignorions (par manque de connaissance ou par refus de faire face à la réalité).
Les faits qui sont cachés au fond de nous, qui parfois nous donnent des attitudes qui ne sont pas compréhensibles aux autres, vont revenir peu à peu à la surface, et à ce moment-là, nous allons, comme la chenille, laisser cette peau, cette charge qui nous empêche de continuer à grandir
Et nous muons, et à chaque fois que cela nous arrive, nous sommes plus grandes et plus fortes.



 MUER
  «  C’est en Lui que vous avez été instruits à vous dépouiller par rapport à votre vie passée »
                                                                 Ephésiens ch. 4 v 21-22
Nous venons vers Dieu avec tout ce que comprend notre vie avant de Le rencontrer.
Des fardeaux parfois si profondément  cachés qu’ils ne peuvent pas être enlevés immédiatement
Comme cette chenille qui vit à l’étroit dans sa peau, nous en arrivons à nous sentir serrées, enfermées, et c’est dans ces moment-là que nous laissons tomber ce qui nous gênait dans nos vies nouvelles
Pas facile de reconnaître cette situation !
Car le fait de refouler dans les profondeurs de notre conscience les situations qui nous font mal empêchent parfois de réaliser pleinement notre état.
Heureusement dans notre chemin avec Dieu, dans des circonstances diverses, nous serons un jour ou l’autre amenées à faire face à cette « peau » qui nous retient et qui nous empêche d’avancer.
La Bible parle d’une robe blanche que le Seigneur nous donne.
Mais nous arrivons avec nos propres bagages et nous devons apprendre à changer de tenue avec les années.
Notre vie chrétienne est secouée par des crises, parfois nous ne savons pas ce qu’elles veulent dire, ni pourquoi elles arrivent, nous crions vers Dieu en cherchant une réponse, mais dans l’agitation, nous ne pouvons pas l’entendre, et à plus forte raison, la comprendre.
Si nous nous arrêtons, et que nous faisons le silence dans nos vies, nous verrons que le Seigneur a quelque chose à nous dire.
Je vous prie de faire la différence entre une crise normale de la foi, et celle qui nous amène à déposer des fardeaux qu’inconsciemment nous gardons sur nous.



QUELS FARDEAUX ?

Certaines d’entre nous avons un lot de choses qui, malheureusement, peuvent nous priver de l’épanouissement spirituel et causer un mal-être, des chaînes que personne  ne peut soupçonner, car elles sont très bien cachées au fond de nos cœurs.
Un compagnon non croyant, Des enfants rebelles, Un mari alcoolique, Des abus de tout ordre. Une enfance malheureuse,  La manque d’amour,  Un divorce, La disparition d’un être aimé, La méchanceté des autres, Une éducation trop stricte, Le regard que nous portons sur nous-mêmes  etc. …. 
Voilà des sujets sur lesquels nous pouvons réfléchir.
Je voudrais vous laisser le temps de comprendre où ce thème veut nous amener
Car c’est très vaste à traiter d’une seule fois alors pendant notre prochaine réunion nous allons développer chaque point pour mieux arriver à nous détacher de nos fardeaux.
 Je veux vous dire qu’il y a des mouches que pondent des œufs sur le dos de la chenille, ces œuf en se développent deviennent des  larves que se nourrissent de la chenille, et même s’y elle croie être en bonne santé, elle est malade et sa vie se ressent, sa démarche n’est pas comme elle devrait être et parfois elle meure mange par ces parasites qui l’ont rongée sans qu’elle le sache.
Ces mouches me font penser à l’œuvre de l’ennemi de nos âmes, qui nous empêche par différents moyens de devenir papillon  


                            
DÉLIVRANCE= LIBERTÉ
Ex 6/6« Je vous délivrerai de leur servitude.
Luc 1/68« Béni soit le Seigneur le Dieu d’Israël, de ce qu’il visité et racheté son peuple et nous a procuré une pleine délivrance »

LES  MAUVAIS SOUVENIRS

Les souvenirs de notre enfance, parfois nous font du mal, le divorce de nos parents, les mauvais traitements, le départ d’un être aimé, le décès d’un de nos parents, un père absent, les moqueries des autres enfants.
A l’âge adulte, il y a aussi des faits qui nous marquent, pour en citer quelques-uns, les problèmes au travail, le célibat, le veuvage, le divorce, la solitude, le deuil, etc.



 L’ABUS

Différentes manières  d’abus peuvent nous empêcher d’être vraiment libres.

ABUS PSYCHOLOGIQUE

Il peut être effectué par une éducation  chrétienne trop austère, qui nous empêche de nous épanouir.
Des parents, professeurs, camarades de classe, qui nous ont tellement dit que nous étions nulles, bonnes à rien, etc. ; que nous arrivons à le croire !
Nous grandissons avec cette certitude. Si nous avons un mari qui nous relègue seulement aux tâches ménagères, et qu’il est constamment en train de nous rabaisser, cela empire encore l’opinion que nous avons de nous
 Et  même quand nous rencontrons le Seigneur, nous sommes en train de nous dire, « Je suis nulle !,  Je rate tout !  Je n’y arriverai jamais ! »
Voilà un des fardeaux qui peut nous empêcher d’être libre !

ABUS SPIRITUEL

« Tous les chemins mènent à Rome ! »MAIS ILS SONT TOUS DIFFÉRENTS !
                        Avez-vous déjà entendu ce proverbe ?

Je veux dire que nos parcours ne sont pas les mêmes, certaines viennent du catholicisme, autres  ont grandi dans le milieu protestant, évangélique, luthériens,  Témoins de Jéhovah etc.
La base de ces chemins est le même DIEU, mais le paysages différent.
Pour certains l’enseignement a été donné d’une manière abusive, avec beaucoup d’erreurs, avec des principes plus humains que spirituels.
Et parfois ainsi notre église est divisée.
À cause des divisions au sein de notre assemblée nous ne pouvons plus faire confiance et nous souffrons intérieurement, nous nous méfions de nos frères et sœurs, nous ne pouvons pas oublier les paroles blessantes que nous avons entendues, nous n’arrivons pas à pardonner…
Voilà la chenille qui marche sans pouvoir se débarrasser.

ABUS DE CONFIANCE

Nous avions confiance dans une amie, une sœur, un membre de notre famille, et elle ( il) nous trahissent.
 Et voilà que la trahison nous la gardons au fond de nos cœurs.
Nous laissons passer le temps en croyant que l’affaire est réglée, mais à la moindre allusion qui a un rapport avec cette personne nous broyons du noir
En vérité nous n’avons pas pardonné 

ABUS SEXUEL

Voici un des abus que fait le plus mal, pour nous femmes.
C’est un poids qui nous enveloppe dans le désespoir, et qui malgré les années qui passent reste bien enfoui dans nos cœurs.
Certaines arrivent à surmonter  cette épreuve, elles n’y pensent plus, mais les souvenirs de ces faits sont prêts à faire surface à n’importe quel moment.
Les plus blessées, vivent dans la culpabilité, elles se reprochent d’avoir subi l’abus commis par quelqu’un de sa famille, un ami, et, pire, un père.
Le résultat c’est un état dépressif qui revient très souvent, culpabilité, mépris de soi, mépris des hommes, rejet de notre féminité

Je remercie le Seigneur pour celles qui ne connaissent aucun de ces fardeaux.
Mais je prie pour les autres vies meurtries pour les souffrances apportées par ces fardeaux
Ils sont nombreux ces fardeaux que nous cachons parfois inconsciemment.
Vous pouvez encore faire grandir la liste, car je n’ai pas la prétention de tous les connaître. Mais ce que je sais, c’est que le Seigneur veut prendre TOUT CE QUE NOUS EMPÊCHE de vivre dans sa liberté.
Si nous pouvions faire la démarche de déposer ces fardeaux devant le trône de grâce, nous ferions comme la chenille, nous pourrions sortir de nos cocons et déployer nos ailes pour trouver enfin la LIBERTÉ.




Une prière :

Ô mon Dieu d’amour, de grâce
Soit loué pour ta bienveillance
Merci pour ton fils bien aimé Jésus
Merci car c’est à la croix que nous pouvons
Retrouver la véritable liberté
Merci car nous pouvons laisser ces fardeaux que nous empêchent de prendre l’envol et de retrouver la liberté que tu as voulu nous donner
Merci pour celles qui retrouveront le chemin de délivrance
Tout l’honneur et la louange à toi pour l’éternité
Amen 


La petite maison... Dans le camping!


6 h 30, je ne peux plus! Mon dos me rappelle que je ne suis plus  toute jeune...

J'ai mal dormi, en voulant laisser ma place dans la chambre à ma fille, suite aux envahisseurs… et l'envie de rentrer chez moi est forte, retrouver mon lit, le confort de chez moi...retrouver l’espace.
Depuis longtemps j'attendais ces vacances, pouvoir se retrouver en famille tous ensembles pendant quinze jours, quelle joie!
Tout ce petit monde se retrouvait un samedi matin pour partager ce séjour, la bonne humeur les rires et le gazouillis de mon dernier petit fils inondait mon cœur de joie....je suis prête à profiter de chaque seconde de ces journées magnifiques en famille!

  Mais les problèmes ont commencé au moment de la distribution des couchages...
Mais je ne veux pas dormir là, trop petit, trop ceci, pas assez etc., une fois le problème réglé, chacun a commencé à défaire ses valises  et à s’installer.
La fin de l'après-midi s'est passée dans l'entente et la bonne humeur.
Quelle joie de les avoir tous autour de moi, je ne peux que remercier le Tout Puissant pour ces moments d'unité familiale en ce jour qui en plus était celui de mon anniversaire, nous avons partagé le gâteau au chocolat, j’ai reçu mes cadeaux et après des bons moments de partage et rigolade  tout le monde est parti au lit...

Les jours se suivirent entre, nos petits déjeuners dans la gaieté, et les drôles de têtes de certains qui ne sont pas très sympas avant d’avoir pris le café, (comme dans la pub). Et  les sorties à la plage , les promenades entrecoupées de petits incidents, les bouderies de mes petites filles, et aussi le plus grave une invasion des fourmis volantes qui ont choisi de partager la chambre de ma fille, ma petite dernière qui a horreur de tout ce qui se meut sur  terre et dans les airs et qui n'appartient pas au royaume  des mammifères...

Quelle histoire! La vie dans la petite maison dans le camping est devenue subitement mouvementée, à coup de bombe « barrage d’insectes » et de bouchage de tout trou qui pouvait laisser une opportunité aux fourmis de pénétrer dans le Mobil-home, nous nous sommes battus pendant deux jours ! Sans compter les efforts pour calmer la peur panique de ma fille en voyant les fourmis, même mortes !
Ceux qui supportent la vue des insectes ne comprennent pas la panique que cela peut provoquer chez certains individus.
La cerise sur le gâteau a été le jour où une de mes petites filles vient montrer à ma fille un joli insecte qu’elle avait découvert et qu’elle tenait dans sa main imaginez-vous la scène ....
Voila nous sommes tous Différents, avec des craintes, des  comportements, des idées, et nous devons cohabiter dans un espace réduit pour un temps.

Mais voyez-vous malgré ces différences  l'amour que nous avons les uns pour les autres nous fait affronter avec le sourire ces situations et même si par moments la moutarde veut monter au nez vite ! vite ! Nous nous mouchons et c’est reparti !
Où est ce que je veux venir? Simple, à notre église, une petite salle ou une grande église c'est la même chose.
Tous différents, mais si nous sommes ensembles c'est a cause du rachat de notre âme, grâce au sacrifice de Jésus, oui c'est vrai le frère Untel est parfois pénible... Mais il fait partie de la famille, c'est ton frère, je suis d'accord la sœur est trop exubérante, mais elle aussi fait partie d'un tout.

L'église c'est une grande famille, comme la tienne, comme la mienne, avec ses différences qui peuvent nous agacer parfois mais nous l'aimons et nous sommes prêts à faire encore des efforts pour passer du temps ensembles dans l'harmonie.
Humainement c'est bien difficile parfois de rester en paix avec tous, difficile de ne pas réagir, si vous devez faire face à une situation qui peut vous causer des « remontées de moutarde », rappelez- vous des conseils que la Parole nous donne...

Éphésiens 4.1- 6.24
« Je vous encourage donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de l’appel que vous avez reçu. En toute humilité et douceur, avec patience, Supportez-vous…Efforcez-vous… C’est notre responsabilité !

 Veillez à garder la paix entre vous, supportez vous les uns avec les autres, car vous êtes appelés à être des enfants de paix. Il nous faut donc accepter et aimer les autres en dépit de leur comportement qui nous dérange.
Parfois dans certaines familles il y a un membre de celle-ci que nous ne voyons plus, car chaque fois que nous sommes avec lui, les conflits surgissent même quand vous cherchez la paix. Comment réagir quand cette situation se présente au sein de la famille de Dieu? Le meilleur exemple dans la bible c'est celui d’Abraham et son neveu Lot:

Genèse 13-8
« Abraham dit à Lot : Qu’il n’y ait donc pas de dispute entre toi et moi, ni entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépares-toi de moi. Si tu vas à gauche, j’irai à droite et si tu vas à droite, j’irai à gauche… »

Abraham a eu la sagesse de choisir la séparation malgré l'amour qu'il avait pour lui, il lui a laissé choisir le chemin, et ils se sont séparés en paix, l’un à gauche et l’autre à droite.
Ça n'empêche pas Abraham de venir au secours de Lot quand il a connu des difficultés,

Genèse 14-14

« Dès qu’Abraham apprit que son neveu avait été fait prisonnier, il arma 318 de ses plus braves serviteurs… »

 L’amour est plus fort pour l'autre quand nous avons la sagesse de ne pas continuer à se fréquenter si en le faisant les conflits gâchent notre relation.

Oui la maison de notre Père est un lieu où nous ses enfants devons nous accepter avec nos différences et nos défauts.
"Petits enfants restez dans la paix... »

Publié dans : Thème, le mercredi 19 septembre 2012 par Myriam MEDINA

Lettre d'une exilée




Ma chère amie;
J'ai regardé un documentaire de la guerre du 14 "la grande guerre" mais cette fois c'était ceux qui  ont survécu qui racontaient leur détresse pas des soldats.
Je t'avoue que je suis restée perplexe de leur action en particulier, le soldat qui ne veut plus se battre. La famille qui ne veut pas laisser son foyer malgré que l'ennemi se trouve si près de leur maison. Une adolescente qui doit s'occuper des bébés dans un orphelinat. Des gradés  qui doivent supporter l'insurrection de leurs soldats …

Tu me diras que tu connais déjà cette épisode historique, je te réponds, oui, mais ce qu’il y a de particulier cette fois c'est le fait de réaliser qu’autour de ces vies, il y a eu un miracle, une force qui a fait que ces personnes ont su se révolter, s’opposer à ce régime humain qui ne s'arrête pas à sacrifier les hommes pour assouvir son besoin de gagner.
Tout autour on voit les exilés, essayer de fuir la folie de la guerre.

Ce matin en lisant la Bible, j'ai été interpellée par la pensée que depuis ces temps-là les exilés souffrent, essayant d'échapper en cherchant un lieu où la paix règne, où le pain ne manque pas.
Tu me diras mission impossible en temps de guerre! Tu as raison, car celui qui n'a pas des biens suffisants ne peut pas négocier un passage aux frontières, ni bateau, ni camion ni rien du tout…
Tu vois, je viens de réaliser que nous nous trouvons dans une situation soi-disant en paix, mais nous vivons en recherchant ce lieu où tout sera différent.

Depuis Adam jusqu'à aujourd'hui l'homme recherche à retourner dans ce jardin ou le maître nous avait tout donné, même les animaux vivaient en paix.
Dans cette marche, nous passons au milieu des champs de bataille, où l'ennemi de nos âmes crible de ses flèches des hommes et des femmes en les torturant à travers des maladies, des tourments qui annoncent l'enfer…

Les catastrophes terrestres  font la une des journaux, la terre tremble, les tsunamis balayent des villes entières et les conséquences sont terrifiantes pour ceux qui se trouvent au milieu de ce chaos
Nous marchons, avançons, toujours fixés vers la route qui nous mènera loin de cette guerre.
Les gens cherchent des coupables, mais ils ne comprennent pas que le seul coupable c'est l'homme qui a préféré la gloire à la paix que Dieu lui donnait.

Nous sommes ma chère amie des exilées, nous allons vers la sortie de ce mauvais film de guerre, qui n'est  autre chose que la réalité.
Grâces soient rendus à celui qui se révolte un jour contre cette suprématie de l'homme guidée par le mal, celui qui a tout changé en donnant sa vie à la croix, pour que quiconque croit en lui sois sauvé, et  devienne un jour citoyen du ciel , royaume dirigé par un Roi plein d'amour et de bonté envers ses citoyens.

Moi j'y vais, j'ai pris avec moi ce qui est le plus important, l'armure que mon Seigneur m’ donné, sa parole pour pouvoir la repriser quand elle sera déchirée par les flèches de l’ennemi.
Je sais la route paraît longue mais je sais aussi que Il est toujours avec moi, Il l'a promis
Je t’en prie, ne t'arrêtes pas, continue à marcher, car dans l’exil, nous n'avons pas le choix, celui qui s'arrête périra sous le feu de l’ennemi. Ne sois pas effrayée, avance…

A bientôt mon amie, garde en tête le but de cette marche, et n'oublies pas que quand tes souliers seront usés, tes jambes deviendront sans forces et tu ne pourras plus donner un pas Il te portera, seulement garde courage.
Prions les unes pour les autres...


Myriam Medina 29/04/2014

vendredi 22 avril 2016

LA PISCINE


En apparence c’est très facile de plonger et sortir de l’eau.
J’aime regarder les courageux qui montent au tremplin  pour plonger avec une vitesse incroyable, une harmonie des gestes ils rentrent dans l’eau et ils vont jusqu’au fond de la piscine.
Pour sortir du fond il faut donner un coup de pied et on est propulsé vers la surface, j’aurais trop peur de me trouver au fond !

Les fois que j’ai essayé d’aller au fond de la piscine, la seule pensée qui me torturait  c’était « arriverais-je à remonter ?» je crois que rien que cette idée m’a empêché d’aller  au fond, je n’y suis jamais arrivé !

Dans la vie on connait des moments difficiles, des hauts et des bas où nous croyons «  toucher le fond ». Des crises parfois tellement fortes qui nous arrêtent dans notre marche avec Dieu. Nous sombrons sans le vouloir dans une paralysie spirituelle.

À la recherche d’une explication divine, nous nous sommes assis au pied du ricin (Jonas 4 -5). Nous avons demandé justice, peut être comme Jonas nous voulions voir le châtiment divin tomber sur ceux qui agissent injustement envers les autres et surtout envers Dieu.
 Nous avons essuyé le mépris, la méchanceté, les paroles de mort de ceux que  nous croyions nos amis, notre propre famille, et même au sein de nos églises. Tellement irrités que sans nous rendre compte nous plongeons dans la pitié de nous-mêmes, et nous nous voyons mourir !

Comme Asaph au milieu de la détresse, nous voyons plutôt la réussite de  ceux qui ne craignent pas Dieu. Et comme Jonas nous ne comprenons pas la pitié de l’Eternel envers Ninive.


On perd pied, et l’ennemi de nos âmes  ramène à nos cœurs les pensées les plus noires, « tu es nulle », » personne t’aime, », « tu as tout raté »  « tu n’as plus le temps »,  « la promesse que  Dieu t’a fait n’était pas pour toi »…
Plus d’espoir pour toi, même l’envie de quitter ton église vient à ton cœur. Et voilà tout devient impossible.
  

Oui, tu es au fond de la piscine, du gouffre, rien ni personne pourra te donner la force nécessaire pour retrouver la surface et respirer  encore l’air qui te permettra de vivre, tu peux te débattre, mais tu descends encore plus bas…

C’est à ce moment où tu n’as  plus des forces, quand tes yeux commencent à  se fermer car tu sais que c’est fini, que tu ne peux plus rien à faire, que ton Père céleste te prends dans ses bras et qu’Il te ramène a la surface, et Il te donne l’envie de continuer à te battre, car c’est le seul qui peut vraiment te redonner l’espoir.
C’est lui l’espérance de l’humanité, c’est Lui qui peut te redonner le goût de la vie car Il est VIE, peu importe ton passé, tes souffrances, tes questions. Il suffit de te laisser porter dans son amour et tu retrouveras l’envie de te lever et continuer à marcher dans la confiance de son amour pour toi.
L’ennemi voulait te garder au fond, mais grâces soient rendues au Père, car il se tient toujours prêt à secourir ses enfants.

Psaume 37 :23-24
« L’Eternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie ; S’il tombe, il n’est pas terrassé, Car l’Eternel lui prend la main »


MMEDINA 2009

lundi 18 avril 2016

Ce que j’appelle mien!

Publié dans : Thème, le lundi 10 janvier 2011 par Myriam MEDINA
Depuis que j’ai l’âge de raison, j’ai considéré tout ce qui m’entoure comme m’appartenant.
Enfant, tout était à moi, mes jouets, mes parents, mes amis, ma maison, mon école etc.…
                    
En grandissant, mon univers s’élargit, et mon époux, mes enfants ce sont ajoutés a cette liste, TOUT était à MOI jusqu’au moment, ou je suis tombée enceinte de ma petite dernière.
J’ai réalisé avec l’aide de mon pasteur, que tout ce que j’avais en réalité c’était plutôt un prêt de la part de Dieu,  
Dans sa grâce Il a voulu me donner toutes ces choses toutes ces personnes qui m’entouraient, qui me donnent leur amour.
                             
Dans ces moments là, j’avais des complications dans ma grossesse pour mener à terme mon bébé.
J’ai du garder le lit à partir de mon troisième mois de grossesse, la peur me remplissait chaque fois que je ressentais une contraction, car je ne savais pas si elle était le début d’une fausse couche.
Vous pouvez certainement  comprendre l’angoisse que je ressentais dans ces moments.

Le grand chamboulement est survenu le jour où j’ai compris qu’en réalité, rien n’était à moi, que tout ce que j’avais m’était donné par grâce et que le Seigneur pouvait reprendre sans que je puisse faire quelque chose, que sa volonté primait en tout !
                
Je me suis trouvée avec deux possibilités devant moi, continuer à croire que tout m’appartient et  vivre dans l’angoisse de le perdre, ou tout rendre à mon Dieu en lui faisant confiance.


J’ai reconnu sa majesté dans ma vie, et avec des abondantes larmes, je fis l’acte de foi de tout lui remettre, surtout mes enfants, à partir de ce jour je suis devenue « la nourrice » de mes petits, en ayant la certitude que la volonté de Dieu s’accomplirait dans leurs vies, et que le petit bébé qui était dans mon ventre viendrait au monde sans problème si c’était  la volonté de mon Dieu.

La suite de ma grossesse se fit dans la sérénité, malgré les contractions qui ont continuées jusqu’à la fin.


Les années ont passées, et chaque fois que les circonstances de la vie ramènent des tempêtes dans la vie de mes enfants, je me rappelle de ces moments ou j’ai redonné tout à mon Dieu, et je crie encore et je sais que je le ferai tout la vie durant TA VOLONTÉ MON DIEU !

Je sais que je dois m’attendre dans tout ce qui arrivera pendant mon séjour sur cette terre, à la volonté de mon Dieu, je dois avoir cette confiance aveugle que Lui s’occupe de tout, et que jamais Il ne laissera quelqu’un toucher ce qui « m’appartient », et si par malheur ça arrive, je sais que c’est Mon Dieu qui lui a permis de le faire.
Comme Job a gardé la foi en Dieu malgré la perte de tous ses biens, ses enfants, sa santé, au moment ou tout s’évanouissait autour de lui, je dois me préparer à accepter la volonté de Dieu dans tous les domaines de ma vie.
Je sais qu’il y aura des séparations, des décès, des maladies, mais, je veux faire encore confiance à mon Dieu, car Lui sait toute chose.

Je sais que Lui me donnera les forces nécessaires pour continuer à marcher à sa suite, que Lui me donnera la paix et la consolation quand mon cœur éclatera de souffrance, je sais que Lui me portera quand je ne pourrais plus marcher, saisie par la douleur de la séparation de ceux que j’aime, je sais que Toi, Seigneur, Tu me donneras le baume de consolation et de paix dont j’aurai besoin dans ces moments là.
Prions, pour avoir le courage de boire le jour venu la coupe de la perte de ceux qui font partie de nos vies.
« QUE TA VOLONTÉ SEIGNEUR S’ACCOMPLISSE SUR LA TERRE COMME DANS LE CIEL »
Ainsi soit-il.
                              

Myriam mai 2008