jeudi 30 juin 2016

MES NOUVEAUX VOISINS


A la fin de l’hiver 2016 un couple est venu habiter près de nous.
Ils ont attiré notre attention car ses allées et venues étaient incessantes.
Ils ont deux particularités que n’attirent pas trop le regard de sympathie, ils chantent bizarrement et ils s’habillent de noir de la tête aux pieds.
Ce qui au commencement était bizarre est devenu un sujet de plus d’attention, et mon mari et moi avons commencé à les « espionner » pour voir ce qu’ils faisaient, on les voyait arriver avec différents matériaux pour faire de leur logement un nid douillet.
Si ce n’était pas madame, c’était Monsieur qui passait toujours chargé.
Ce qui était si insignifiant au commencement est devenu important et on a vu à travers des jours les changements, mais il y avait quelque chose qui nous interpellait, malgré que nous sachions qu’ils avaient l’habitude de ne pas avoir tout le confort nécessaire dans leur foyer.
Leur nid n’avait pas de toiture ! Car l’arbre avait payé son tribut à l’hiver et il n’avait plus une feuille ! Et là ce couple des corbeaux avait décidé de faire son nid, comment c’est possible de faire un nid sans rien pour le protéger des intempéries ? Laissez-moi vous raconter …
Beaucoup des couples construisent de cette façon,  ils sont heureux veulent fonder une famille, et ne s’occupent de ce détail important, puisqu’on peut vivre « d’amour et d’eau fraîche »
Au commencement de notre vie à deux nous étions comme ce couple de corbeaux, un foyer sans toiture, la tempête est venue secouer notre « nid » et nous faillîmes perdre un de nos petits oisillons, c’est là que nous avons rencontré le Créateur, le seul Dieu ; Il nous a donné le printemps dans nos vies, et le feuillage de Sa main puissante est venu à nous donner ce toit dont nous avions tant besoin.
Le petit oisillon a eu la vie sauve, ainsi mes petits oisillons ont appris à chanter pour la gloire de notre Dieu  Puissant,  l’amour de mon Dieu a transformé  les chants des corbeaux en un chant de louange pour glorifier l’Eternel notre Dieu.


Voyez-vous, ce matin Dieu m’a fait réaliser que comme ce feuillage qui a recouvert cet arbre et caché le nid de mes nouveaux voisins, Il avait couvert notre foyer de sa main protectrice, c’est vrai, ça n’exclut pas les orages ni les tempêtes qui sont venues et qui reviendront, l’arbre peut être secoué mais notre nid tient par la grâce de mon Père, et je sais que même si mes oisillons sont partis faire leur propre nid, plus loin, mon Dieu tout Puissant  les a aussi recouvert de ce feuillage céleste .
Je glorifie mon Dieu, car même si nous sommes des simples corbeaux, Il prend soin de nous. Peut-être nous ne sommes pas des canaris pour les autres, ni des rossignols, mais nous sommes tous importants pour notre Dieu.


Je vous encourage à bâtir votre foyer avec la toiture la plus importante sur cette terre, l’Eternel, le seul Dieu, et vous verrez  combien Il vous aime, combien Sa Fidélité est grande…

Psaume 91-1
« Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant… Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!… » 


Myriam Medina 04/06/2015

mardi 14 juin 2016

La maison aux fenêtres



En regardant le dessin d’une petite fille, je suis resté pensive : une maison où il y a seulement des fenêtres, pourquoi ? ...
Quand j’ai demandé à sa maman pour savoir pourquoi elle avait intitulé son dessein la maison aux fenêtres, sa réponse m’a touché énormément « Car si les portes se ferment, le Seigneur ouvre toujours une fenêtre ! ».
Ces propos viennent d’une petite fille de 10 ans, sa foi en  la providence de Dieu dans sa vie et celle de sa maman et de sa sœur me touchent énormément, car à son âge elle est certaine que le Seigneur lui donnera toujours une solution dans toutes les circonstances de sa vie. Cette petite fille a beaucoup souffert pour son âge, le divorce de ses parents, des relations plus que mauvaises entre eux depuis ce divorce, les mensonges, des plaintes injustifiées, des propos dévalorisants, etc.
Pas facile à cet âge là, de voir son père donner l’affection aux enfants qu’il a eut  avec la femme qui a provoqué le divorce. Malgré tout elle est confiante, elle croit dans ce Dieu qui l’aime.
Avons-nous avec Dieu ce cœur d’enfant prêt à croire qu’Il peut nous délivrer, nous aider dans toute circonstance dans  nos vies ?
Combien de fois nous avons douté des promesses de notre Dieu, nous voulons résoudre nos problèmes en comptant avec nos forces, notre intelligence, ainsi faisant, nous ne laissons pas l’opportunité à l’Eternel de nous surprendre encore par Sa grâce envers nous.
Nous voulons toujours trouver une porte de sortie à nos épreuves, et nous tournons en rond, car parfois il n’y en a pas, et  nous ne prenons même pas le temps de lever les yeux vers le ciel.
Nos regards sont centrés sur cette porte que nous voudrions ouverte, mais l’ennemi, n’a pas même laissé une porte pour que nous puissions nous échapper.
Pourtant il suffirait de regarder vers le haut, et nous verrions la fenêtre que notre Dieu a ouverte  pour nous, ainsi nous pourrions prendre l’envol comme l’aigle et laisser derrière nous tout ces problèmes qui nous empêchent de voir le ciel bleu que l’Eternel a fait.
« Tu m’as promis Seigneur d’être avec moi et ma famille pour toujours, mais rien ne va plus, mes enfants sont rebelles, mon travail, mon époux… »,  lui dis-tu en pleurant devant la croix, tu demandes son aide, tu déposes tes fardeaux, tu fais bien, mais en partant , tu les reprends et te voilà repartie chargée, tu te courbes sous leur poids.
Voilà la différence entre cette petite fille et nous adultes, elle a compris  que  Dieu lui-même s’en charge de ses soucis, de sa vie, c’est pour ça que cette maison aux fenêtres nous donne une véritable leçon de confiance dans notre Père qui est aux cieux
Apprends à lâcher tes fardeaux à la croix ne les reprends plus, aie un cœur d’enfant, et tu verras comment Le Seigneur ouvrira pour toi des fenêtres là ou tu crois qu’il n’y a plus d’issues.
« Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent… »
Luc 18 : 16

                                                    pour  Caroline

 le jeudi 17 mars 2011 par Myriam MEDINA                  

jeudi 9 juin 2016

Tant pis!



2 rois 7-3
" Et il y avait à l'entrée de la porte quatre hommes lépreux..."
Voilà ces 4 hommes à la porte avaient faim et leurs vies selon la loi n'avaient guère d'importance car ils étaient impurs.
Plus de vie de famille, impossible pour eux de rentrer à la ville.
Ils n'avaient guère le choix .S'ils rentraient, ils seraient chassés et de toutes façons la  famine se trouvait aussi dans la ville.
Continuer à rester dehors à la porte ou rentrer ne changeait en rien leur destinées ,
La mort était certaine dans les deux cas, mourir de faim...
Il arrive parfois dans nos vies de connaître des situations tellement difficiles que nous nous trouvons avec aucun choix à nos yeux qui nous aiderait à nous en sortir , aucune issue convenable .
 Tu prends à droite c'est pire ce qui t'attend et si tu prends à gauche guère mieux , comment faire?
Attendez , il ne faut pas désespérer, il y avait une veuve à Sarepta qui a connu une situation semblable, elle savait qu’ avec la farine qui lui restait elle pouvait faire un dernier pain pour elle et son fils, après attendre la mort car elle n'avait plus rien, mais l'autre choix c'était de faire le pain et lui donner a Elie et ils seraient trois à mourir de faim.
Drôle de choix.

Et quoi dire alors d'Abraham choisir de donner son fils qu'il avait tellement attendu, le perdre en le sacrifiant ou repartir avec, mais il alla ou lieu du sacrifice avec lui et il prépara l'autel pour le faire.
Se dire tant pis! Et se décider à faire le saut qui nous mènera peut être à la mort, c'est difficile, mais pour ceux qui sont sous le regard du Dieu tout puissant c'est sauter avec un parachute qu’on ignore et qu'on réalise seulement quand nous sautons Dans le vide.
Lui faire confiance malgré ce que nos yeux terrestres voient, c'est une épreuve difficile mais qui nous ouvrira la porte à des bénédictions que l’on  n'attendait pas du tout!
 Les lépreux ont eu à manger en abondance , et ils ont même partage avec ceux qui les maintenaient à la porte de la ville.
La veuve de Sarepta a eu à manger pour elle et son fils longtemps jusqu'à la fin de la situation difficulté dans le pays.
Abraham a trouvé un bouc pour le sacrifier à la place de son fils et au même temps il a pu prouver à l'Eternel son obéissance .

Osons aller plus loin que ces circonstances de la vie qui voudraient nous empêcher de voir la délivrance, la bénédiction que notre  Père a préparé pour nous .
Malgré l'envie que nous pouvons avoir de laisser tomber et nous asseoir pour attendre la fin, ayons le courage de faire le pas, allez courage!

Soyez sûrs notre rédempteur a préparé une sortie, même si ce n'est pas celle que vous vouliez.
Soyez bénis!

Myriam Medina Octobre 2015

dimanche 5 juin 2016

LE MATCH


LE MATCH



Je  cours voir ce qui se passe, car j’ai entendu un cri ; je me dis que peut être le chat a fait une bêtise ou alors que mon tendre mari a mal quelque part !
Quelle est ma déception de découvrir tout simplement qu’il n’en était rien, seulement j’avais oublié le fameux match de football de première division qui était retransmis ce soir sur Canal…
Je suis certaine que si je fais un sondage parmi les sœurs de l’église, je serais rassurée car ce n’est pas seulement mon cher et tendre qui est si expressif devant la télé en regardant une équipe de 11 joueurs qui se faufilent entre les autres joueurs de l’équipe adverse et s’envoient un pauvre ballon qui  parfois n’a même pas le temps de toucher terre !!
 Bon, il faut connaitre le football pour faire une critique correcte, mais, voyez vous, je suis comme 95% des femmes je n’apprécie pas vraiment  ces soirées où j’entends crier les ordres que mon mari donne aux joueurs, car malgré toutes  les fois où je lui ai dit « arrête, ils ne peuvent pas t’entendre » il s’obstine à continuer à croire que de son fauteuil et face au téléviseur ils pourront comprendre ses « conseils » de footballeur expérimenté de salon.
Ce matin en passant près d’un parc des sports, j’ai remarqué un terrain de foot, complètement abandonné. Les herbes avaient poussé un peu partout, les buts étaient rouillés et déplacés de leur lieu d’origine.
Un peu plus loin il y en avait un autre tellement beau, le gazon impeccable d’un vert magnifique, les place pour marquer les buts blanches -la peinture avait été certainement refaite- et à leur place.
Je me suis posé la question, « mais …pourquoi ? » C’est nul de laisser un terrain comme celui-ci sans le nettoyer, vide et où personne ne va pouvoir jouer, car il est impraticable.
Je ne suis pas venue  vous parler du foot, ni le critiquer, simplement vous amener vers un autre terrain que malheureusement plusieurs d’entre nous avons quitté depuis longtemps.


Lequel, vous vous demandez ?  Celui du jeûne et prière ! Nos assemblées se remplissent le dimanche pour rendre un culte à notre Dieu, mais se vident quand on leur demande de participer au match contre l’adversaire redoutable, l’ennemi de nos âmes.
Oui, je sais il y a toujours des bonnes excuses, la famille, le poulet qui va brûler, ton estomac qui ne supporte pas d’avoir faim, les amis qui viennent chez toi, etc.
La bible nous raconte l’invitation a un repas de noce  qu’un homme a organisé, tout était préparé, mais ceux qui devaient venir, trouvèrent des prétextes pour ne pas le faire...Matthieu 22 : 1 – 6
Ces moments de jeûne et prière sont un véritable match, ou nous sommes nourris ,fortifiés par  notre Père pour intercéder pour notre église , pour nos amis pour nos familles, pour connaitre la voie que Dieu veut que nous prenions ; chaque prière, chaque louange qui s’élève au milieu de nous est un but dans le camp de notre adversaire, nous pourrons enlever de sa liste de morts ceux que l’ennemi a réclamé,  oui, nous pouvons dans ces moments être de véritables champions si nous  nous laissons conduire par notre entraîneur, le Saint Esprit.
 Pas par nos forces, simplement par la grâce de Dieu, et son amour pour l’humanité.
Malheureusement, plusieurs d’entre nous préfèrent aller dans des autres terrains, car ils leur trouvent plus beaux. Une autre ambiance, des nouvelles techniques, La fanfare ne leur  convient plus, les supporters  trop bruyants ou, pas assez de bruit, des chants trop vieux, absence de « casquette » pour les femmes etc.

Ils partent en l’abandonnant, sans réfléchir que ce n’est pas la faute du terrain d’être inutilisable, c’est simplement leur  faute car c’est plus facile  de attendre des résultats assis confortablement dans leur canapé, sans mouiller leur maillot, malgré leur fierté de leur  équipe « Je suis chrétien ».

Pourtant, il n’y a pas des conditions physique  ni d’âge  pour pouvoir participer, le seul risque  c’est de devenir d’excellents  tireurs aux  buts si nous  acceptons ce match. Pas pour nos glorifier ni par nos forces, simplement parce qu’il ne peut pas avoir de victoire sans le combat.
Rendons tout l’honneur, la louange et l’adoration a notre divin arbitre, dans le nom de Jésus.
 Réfléchissez…

Ps: un super livre à lire si vous avez des questions sur le jeûne:

Publié dans : Thème, le mercredi 09 novembre 2011 par Myriam MEDINA