lundi 24 octobre 2016

Partager, partager ...

Un petit mot pour vous remercier de vos visites et de vos commentaires, merci de partager les messages du blog , vous devenez avec moi des ouvriers dans la vigne du Seigneur.
Le blog peut être traduit dans plusieurs langues.
Merci encore et soyez richement bénies!
Myriam Medina



Quel est ton parfum ?


Quelle question vous allez me dire.
Mais permets- moi  de le faire et de te parler aussi du parfum... 
La réflexion m’est venue le jour où une inconnue s’exclamait en passant a côté de moi, whaou  vous sentez bon, quel parfum portez-vous?
Je ne vous dirai pas le nom car je ne veux pas faire de  publicité, lui ai’ je répondu, et elle est partie satisfaite.
Je suis resté  pensive, car une question trottait  dans ma tête « Est-ce que les autres  peuvent aussi sentir mon parfum de chrétienne ? » «  Quel est mon parfum spirituel ?
C’est vrai que très souvent j’ai reçu des compliments pour mon parfum. En toute modestie, mais, ce jour là pour moi la question est devenue plus profonde que la simple odeur que dégage mon parfum.
Nous femmes ; aimons utiliser des parfums, sentir bon, peu importe le prix, d’ailleurs plus c’est  cher plus nous apprécions.

La bible nous parle du parfum, des odeurs.
Il y avait même un autel aux parfums dans le tabernacle.
Exode 30 :1 à 10 nous dit :
30:1
Tu feras un autel pour brûler des parfums, tu le feras de bois d'acacia ;
30:2
sa longueur sera d'une coudée, et sa largeur d'une coudée ; il sera carré, et sa hauteur sera de deux coudées. Tu feras des cornes qui sortiront de l'autel.
30:3
Tu le couvriras d'or pur, le dessus, les côtés tout autour et les cornes, et tu y feras une bordure d'or tout autour.
30:4
Tu feras au-dessous de la bordure deux anneaux d'or aux deux côtés ; tu en mettras aux deux côtés, pour recevoir les barres qui serviront à le porter.
30:5
Tu feras les barres de bois d'acacia, et tu les couvriras d'or.




30:6
Tu placeras l'autel en face du voile qui est devant l'arche du témoignage, en face du propitiatoire qui est sur le témoignage, et où je me rencontrerai avec toi.

30:7
Aaron y fera brûler du parfum odoriférant ; il en fera brûler chaque matin, lorsqu'il préparera les lampes ;
30:8
il en fera brûler aussi entre les deux soirs, lorsqu'il arrangera les lampes. C'est ainsi que l'on brûlera à perpétuité du parfum devant l'Éternel parmi vos descendants.
                                                                        
30:9
Vous n'offrirez sur l'autel ni parfum étranger, ni holocauste, ni offrande, et vous n'y répandrez aucune libation.
30:10
Une fois chaque année, Aaron fera des expiations sur les cornes de l'autel ; avec le sang de la victime expiatoire, il y sera fait des expiations une fois chaque année parmi vos descendants. Ce sera une chose très sainte devant l'Éternel.

En lisant différents textes, nous pouvons constater que le parfum est toujours lié à un sacrifice.
Une offrande donnée par le sacrificateur ou bien la personne  apportait son offrande.
La louange du chrétien, c’est une odeur, un parfum agréable pour notre Dieu.
Où allons-nous chercher ce parfum si cher si agréable pour notre Dieu ?
Tout simplement dans notre relation quotidienne avec Lui, car ce parfum ne s’achète pas, il est créé dans l’intimité, il est unique a chaque personne.

Il ne peut pas être créé artificiellement au risque de devenir fade, et sans tenue. D'ailleurs dans le verset 9 L’Eternel nous demande de ne pas offrir un parfum étranger
Ce parfum étranger c’est comme celui que nous achetons dans les marchés, simple contrefaçon, le résultat en apparence est réussi, mais il suffit de quelques heures pour se rendre compte qu’il n’est pas celui qui nous voulions, « il ne sent plus ».

Nous négligeons très souvent notre louange et surtout notre relation avec Jésus.
Nous voulons avoir un bon parfum pour lui offrir, mais nous allons le prendre au supermarché du coin, car le temps presse, et la vie nous happe au passage et ne nous laisse plus le temps.
Ce parfum que nous portons à notre Dieu est tellement riche en aromates qu’il imprègne tout notre être, et ce parfum est « senti », remarqué pour les autres.

Il y a des changements qui se produisent en nous, qui font que les autres personnes sont sensibles à cette odeur nouvelle.
Quel doux parfum L’Eternel nous donne !
Parfum d’amour, de paix, de joie, de bonté, de compréhension etc.…
Nous pouvons aussi sentir ce parfum, si nous avons l’organe de l’odorat en bonne santé.
Un organe en bonne santé nous permet de « sentir » les autres en autre termes nous l’appelons « Le Discernement »
Pouvez-vous vous imaginer combien d’erreurs d’appréciation nous pouvons commettre si nous avons cet organe en mauvaise santé ?

Combien des ministères ont été détruits tout simplement par le jugement des personnes qui n’avaient aucun discernement.
Autant des responsabilités, des baptêmes donnés à personnes qui avaient plutôt l’odeur de mort que l’odeur de vie en Christ.
Puissions-nous nous rafraîchir dans la douce présence de Jésus pour pouvoir renouveler notre discernement et propager le parfum céleste.

Puissions-nous apporter dans ce monde une odeur de vie et non de mort.

Puissions-nous discerner les ministères qui débutent, aider et encourager les frères et sœurs qui veulent travailler pour l’avancement de son royaume.

Soyons sensibles au parfum de l’autel pour ne pas être celui qui détruit.
Ne soyons pas comme ces hommes et femmes qui avaient créé la division dans leur église en se désignant moi je suis d’Apollos, moi de Paul.
S’ils avaient eu le sens de l’odorat, le discernement ils auraient compris que ces deux hommes étaient simplement serviteurs du très Haut.

Que L’Eternel, notre Dieu nous donne un discernement des autres en bon état, Car a quoi  sert un bon parfum si les autres ne le sentent pas ?
Que chacune de nous soit remplie du bon parfum, et que notre discernement soit en bonne santé.

Que le Seigneur vous bénisse. 

Myriam Medina 10/02/2009

dimanche 23 octobre 2016

Ouvres mes oreilles Seigneur!



2Chroniques 19-7
« Maintenant, que la crainte de l’Eternel soit sur vous ; veillez sur vos actes, car il n’y a chez L’Eternel notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l’apparence des personnes… »

Bizarrement en octobre 2009, je me suis retrouvée toute seule au départ, personne de mon église ne pouvait y aller, et me voilà partie à Gap. Je devais passer deux jours au milieu d’une centaine de femmes inconnues, mais j’étais confiante car un  lien très fort nous unissait nous avons le même Sauveur, Jésus.

Le Week- end  avait bien commencé, dès le petit déjeuner j’ai lié conversation avec un groupe des filles très sympathiques qui m’ont acceptée  à leur table. Je n’étais plus seule !
 La salle était remplie d’un murmure qui s’intensifiait  au  fur et à  mesure que les retardataires arrivaient au réfectoire.
La première réunion a  commencé et nous étions captivées par le verbe de l’oratrice, petite de taille, mais un vrai bulldozer par la puissance du Saint Esprit.
Il y  a  eu un appel et la plupart des femmes se  sont avancées, je suis restée  à  ma place, et j’ai regardé autour de moi et là je l’ai vue ; Elle était restée assise, elle regardait la scène sans bouger, mais dans ses yeux on pouvait voir la souffrance de son âme.
Les responsables de groupes et les femmes de pasteur furent appelés pour prier pour celles qui s’avaient avancés.

En la voyant assise et si pensive, j’ai eu un pincement au cœur je voulais aller vers elle mais ma raison m’a rappelé que je n’étais pas parmi celles qui devaient prier pour les autres, j’ai fermé mes yeux et j’ai continué à prier.
Combien de  fois dans nos vies nous passons à côté d’une personne qui attire notre regard et nous passons sans rien dire ?
Pourtant le Saint Esprit nous pousse à regarder cette personne, mais nos oreilles spirituelles sont fermées et nous n’obéissons pas, notre surdité nous fait croire que ce ne sont que sentiments humains. Juste le temps de regarder et nous tirons comme conclusion la non nécessité de lui parler.
Être attentive à l’autre. Si nous étions plus sensibles à ces mots, plus sensibles à l’esprit nous pourrions comprendre le pourquoi de ces choses.

Nicole me rappelle Léa, certainement Léa était une femme ordinaire, que n’attirait  pas les regards, certainement à cause de timidité et ses yeux fragiles ; personne ne  la voulait comme épouse, et c’est pour ça que son père a triché pour la marier  à Jacob.
Léa est l’exemple type de la femme qui souffre en silence, la femme qui cherche à être aimée, mais qui n y ’arrive pas. Les prétendants étaient plutôt pour sa sœur car elle était très belle.
Triste est de constater que l’être humain est plutôt attiré pour la beauté, le charisme, etc. des autres. Nous regardons plus facilement les personnes qui  ont une personnalité attirante, qui rit, qui n’a pas de problèmes pour s’exprimer.


Nicole, à la différence de Léa était belle, mais timide, (j’ai changé son prénom).Dans l’après-midi pendant la réunion, je me suis approchée  d’elle, et nous avons fait connaissance, j’ai pu l’encourager et elle m’a partagé sa souffrance, je sais que ces moments ont été pour nous deux des moments forts et je n’ai jamais oublié cette leçon, obéir au  Saint Esprit.
Priez pour être attentive à l’Esprit Saint. Priez pour être attentive aux autres, parmi vous il y a des femmes qui souffrent en silence, peut-être vous n’allez pas vers elles, car elles sont trop timides ou simplement ne font pas partie des groupes de l’église, quelqu’un qui vient d’arriver ; ne faites pas attention à son apparence aimez simplement, accueillez,  rappelez-vous que nous sommes liées  par un lien d’amour.

   Une prière

Merci Seigneur
 De m’apprendre chaque jour à marcher avec Toi,
Merci pour le don de ton Saint Esprit
Aidez-moi à être plus attentive à ses directives
à être prête en n’importe quelle circonstance et
En tout lieu pour prier, consoler et encourager

Celui ou celle  que tu mettras sur mon chemin

Amen

Myriam Medina 11/11/2014


mardi 4 octobre 2016

Femmes Ordinaires


Publié dans : Thème, le jeudi 20 janvier 2011 par Myriam MEDINA



Agar

Genèse16

Chaque fois que nous lisons le récit d’Abraham et sa femme, nous passons  sans le vouloir à coté d’un fait important, pour nous femmes. ..
Agar était une esclave qui avait été donnée à Abraham pour porter son fils.
Nous voyons les relations conflictuelles entre Sara et Agar. Relations qu’illustrent certaines difficultés que les femmes ont toujours eu entre elles (v-5,6 Gén.21 : 9 à 11.)

Agar représente les femmes ordinaires, souvent ignorées, celles qu’on méprise, qu’on rejette …
Pourtant Agar est un témoin de la vraie nature de Dieu.
Deux fois dans le désert elle arrive au bout de ses forces, désespérée, seule, assoiffée, sans ressources, et chaque fois l’Eternel l’appelle et lui donne ce dont elle a besoin.

La louange d’Agar  dans ces moments difficiles est révélatrice de l’omniscience de Dieu .Il voit tout, et dans Son omnipotence, Il pourvoit.

« Ai-je rien vu ici, après qu’il m’a vue ? » Gén 16 : 13

Le Dieu d’Agar est un Dieu qui va vers les exclus, les étrangers, les « laissés pour compte » du monde pour les aider à se réinsérer ;
Dans son histoire, comme dans beaucoup d’autres femmes de la bible, nous pouvons voir quelques dons que les femmes peuvent mettre en pratique.


a) Comprendre La Souffrance

La conviction que Dieu souffre avec l’humanité sans pour autant désirer cette souffrance.
Dans l’histoire les femmes ont porté la plus grande part de souffrance, maltraitées, privées des droits, violées, torturées, et tuées.
Enfermées à vie pour leur fidélité envers Dieu.
Nous avons le cas de Marie Durand, qui est restée pendant 38 ans enfermée dans la Tour de Constance, où encore aujourd’hui nous pouvons lire un mot gravé sur la pierre RÉSISTER.
Comme la puissance du mal sur le monde ne faiblit pas, les femmes ne peuvent échapper à la souffrance.
Mais les femmes ont su témoigner sans relâche d’un Dieu qui les voit, qui entend leurs cris, qui les soutient et partage leur peine.


b) Prodiguer Attention et Soins

Dans toutes les sociétés, ce sont les femmes qui prennent soin des autres.
Les femmes donnent la vie, allaitent les enfants et s’occupent d’eux. ; Elles cultivent récoltent et préparent les repas pour la famille : elles prennent soin de leurs parents âgés ou malades.
Cette faculté d’amour concret a toujours été une des caractéristiques des croyants.
Dans Actes  .9 : 36-42, nous trouvons le récit des DORCAS, qui s’occupait des veuves et de leurs enfants en leur fabriquant des vêtements.
Actuellement la proportion des femmes infirmières est plus importante que celle des hommes.


c) Témoignage

Des le début de l’église les femmes ont eu une participation  particulière, elles ont trouvé le tombeau vide, elles ont toujours proclamé l’amour de Dieu.
Dans les foyers ce sont elles qui soutiennent le plus souvent dans la prière leurs maris, convertis ou non .Et dans nos assemblées la plupart des louanges sortent de la bouche des femmes.
Elles parlent plus facilement de l’évangile avec leurs voisins, collègues de travail et amis…


d) Annoncer un  Dieu  Libérateur

Jésus fut abordé par deux femmes qui osèrent lui demander ce dont elles avaient besoin.
La femme qui avait des hémorragies a enfreint la loi concernant la pureté pour recevoir la guérison de Jésus (Marc Ch.5 v24-34.)
La femme syro phénicienne lui demande d’étendre son ministère  au – delà de son propre peuple (Marc 7 : 24-30.)
Avec leurs attitudes elles ont démontré que Jésus est le Libérateur.
Mes sœurs, nous pouvons constater, que même dans notre état de femmes ordinaires, nous avons reçus des dons de la  part de l’Eternel.
Des aptitudes qui nous sont réservées à nous, genre féminin.



Prière

Merci Seigneur car nous pouvons aider, aimer et comprendre quand nous nous trouvons face à ces souffrances. C’est un don de ta part  pour nous, cette compréhension.

Merci  Seigneur pour l’attention et les soins que nous savons apporter aux nôtres et à ceux  qui en ont besoin
Merci Seigneur, car nous savons témoigner de ta personne à ceux qui ne te connaissent pas, de nous donner la parole facile, pour ne pas avoir honte de parler de toi.

Merci Seigneur, car nous pouvons annoncer un Dieu libérateur, dans toutes circonstances, un Dieu qui guérit, qui répond à nos prières, qui écoute les cris de ses enfants ;


Merci  mon Seigneur de faire de moi une femme ordinaire, avec une multitude de dons pour le bien de mes semblables. Merci