mercredi 16 mars 2016

FEMME RELÈVE - TOI !


Fille d’Abraham, une femme juive, une femme qui fait partie du peuple de Dieu...
Partage du 1 Avril 2006

Luc 13 : 10

Ce récit de la Bible nous parle de la rencontre avec Jésus de cette femme qui était courbée depuis 18 ans.
Elle était possédée par un esprit qui ne lui permettait pas de se redresser.
On peut s’imaginer la souffrance de cette femme, pendant de longues années, pliée en deux, tous ses mouvements étaient restreints à cause de son infirmité.


Cette fille d’Abraham, se trouvait ce jour dans la synagogue où Jésus enseignait.
On peut imaginer tous les docteurs, les experts en théologie réunis autour de Jésus essayant de trouver une faille dans ses propos.
Voici parmi la foule qui écoutait, une femme courbée depuis 18 ans. Elle ne demandait rien, elle était venue car certainement elle avait entendu parler de Jésus.

Nous pouvons imaginer comme elle était attentive aux mots que prononçait Jésus, peut être son cœur, par moments, était rempli de doutes ou de questions sans réponses.
Pouvait-elle encore croire que Dieu l’aimait ? Qu’Il l’acceptait comme elle était ?
Elle n’était pas belle à voir, ses mouvements n’étaient pas faciles.
Tout en elle rappelait sa souffrance, le joug qui l’avait soumis dans une condition de vie q’elle ne voulait pas, elle n’avait pas cherché à vivre comme ça.

Fille d’Abraham, une femme juive, une femme qui fait partie du peuple de Dieu. Elle avait le privilège que les autres peuples n’avaient pas, mais malgré cette position elle était possédée.
De nos jours combien d’entre nous sont courbées, fatiguées depuis longtemps ?
Certaines ont étés depuis leur enfance maltraitée par des paroles blessantes dites par leur entourage, conditionnées à faire comme les autres, suivre des traditions que les hommes ont instaurées
Le poids des mots qui blessent profondément, qui ne laisse pas voir la liberté de la création de Dieu, l’amour de Dieu pour nous femmes.
Au nom des traditions on a mis un joug autour de ta féminité, on t’a fait croire que tu es moindre, petite, fragile... Un être humain de deuxième catégorie.
Pourtant l’Éternel a dit dans genèse 1 : 27
« Faisons l’homme à notre image... » (28) Il créa l’homme et la femme, des créatures faites à l’image de Dieu.

Voilà cette femme, courbée, blessée, meurtrie devant Jésus. Le récit ne nous dit pas comment elle est venue, seulement qu’elle était là.
Combien parmi nous sommes là, dans l’attente que quelque chose se passe, on espère que notre situation change, mais rien n’arrive, tout est pareil et les jours passent, les mois ,les années,et rien.
On a entendu parler de Jésus, on fréquente une église, on est au milieu de la foule, on voit quelques uns heureux, changés, et nous , nous restons là au milieu de la foule sans espérance, sans voir l’ombre d’une porte de sortie...

Voilà cette femme, qui dans ces moments peut être incrédule, écoute, mais sans croire que cet homme, que Jésus a la solution pour sa vie, elle ne peut pas croire qu’il peut changer sa situation, lui donner un nouveau départ, non, elle ne demande rien, seulement elle veut écouter, mais elle ne savait pas car elle ne le connaissait pas, que Jésus pouvait lire dans son cœur, ce cri secret que nous avons enfermé où personne ne peut soupçonner , « Au secours ! Sauve-moi ! Car je souffre, je suis seule, je ne peux plus continuer ! »
Tellement longtemps ! Elle n’a plus des forces, plus envie de se battre, à quoi bon ! Comment pourrait-elle se redresser avec ce poids énorme sur elle ? Comment voir différemment la vie, si dans cette position on ne peut voir que le sol ? Peut être un petit coin du ciel en faisant des efforts énormes !

Et voilà que le Maître s’adresse à elle, Il ne lui dit rien de sa vie, car Il n’avait pas besoin de le faire,
Il connaît tout, Il sait ce qu’elle ressent, ce que tu ressens aujourd’hui, Il te voit courbée, Il connaît ta souffrance, il n’a pas besoin de faire un exposé de ta situation, c’est entre toi et Lui, c’était entre elle et Lui, et là au milieu de la synagogue, entourés des érudits de la religion, notre Sauveur lui parle :
Verset 12 « Femme, tu es délivrée de ton infirmité »

Quel moment rempli d’émotion, mais il ne s’arrête pour lui parler seulement, car Il savait qu’elle avait besoin de quelque chose de plus intime, plus fort, elle avait besoin de ce contact personnel avec Lui. Il s’est approché et il l’a touché, Il lui a imposé les mains, un acte peut être banal, mais nous savons combien nous avons besoin de ressentir l’approche de notre Seigneur, sentir que nous sommes touchées par Lui, besoin de ce contact, sentir que nous sommes la brebis que le berger touche pour soigner.
Oui ce moment si spécial, quand le sauveur nous touche et nous délivre.

Mais ce moment si touchant, est rompu par les réflexions des érudits de la loi.
Ils ne comprenaient pas comment celui qui se nommait le fils de Dieu, le Messie, pouvait faire quelque chose d’interdit par la loi, comment il osait guérir cette femme le jour du sabbat ?
Si vraiment ils connaissaient l’amour de Dieu ils ne devraient pas agir de cette manière.
Imaginez-vous, la colère de ces hommes de voir Jésus rompre le sabbat, comme ils ont du se lever avec indignation, certains se sont retirés de la synagogue, « Inadmissible ! Blasphème !... Toutes ces expressions qui montrent l’intolérance, le manque d’amour pour cette pauvre femme.

Ces religieux, savaient appliquer la loi, mais ils n’avaient pas l’amour.
Jésus sachant leur manière de vivre et de penser leur rappelle combien on peut être hypocrite, car on sait bien que chez nous, nous faisons parfois ce qui est interdit de faire aux yeux des autres.
Personne ne peut empêcher aujourd’hui Jésus de te délivrer, personne sur terre ni dans les cieux ne peut te séparer de ton Sauveur, car c’est aujourd’hui que tu pourras te laisser délivrer pas sa puissante main.

Peut être es tu comme cette femme, courbée depuis longtemps, des années de maladie, des années d’une situation difficile, que de temps sans travail, que de pertes, de solitude, de chagrins...mais laisse-moi te dire ça suffit !, c’est terminé ! Car le Seigneur peut si ton cœur le désire, te toucher et te rendre la liberté.

Maintenant, lève-toi, car ton Créateur ne veut pas te laisser dans cette situation, Il veut te voir d nouveau debout, en marche, car Il l’a dit « Tu es délivrée de ton mal, de ton asservissement, libre de toute possession, libre de ces paroles qui t’ont blessée, libre de coutumes religieuses, libre de la malédiction qui t’a rendue courbée »
Il veut aujourd’hui te dire qu’il peut s’occuper de toi, pendre ce fardeau qui est lourd et d’aider à te sortir des situations difficiles.

Il te suffit de le croire tout simplement
.

Ne t’arrêtes pas dans ta démarche en pensant à ce que vont dire les autres, laisse ton fardeau à celui qui seul peut t’aider, car Il l’a porté déjà à la croix, pour toi.
Viens, maintenant et approche-toi de Lui, ouvre ton cœur et laisse-Le te toucher, laisse-le te donner maintenant la guérison que tu attends depuis longtemps.
N’ai pas peur, car le Seigneur t’aime et il te connaît, Il sait comme et combien tu souffres, et il veut maintenant te délivrer.

Va, relève-toi et marche, glorifie ton Dieu car Il t’a rendu la liberté !.


Myriam

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