dimanche 2 décembre 2018

H.I.S L'origine

     Facebook     :  HIS, Hope in the street( espoir dans la rue)







Lévitique 25 :35
Si ton frère (sœur) devient pauvre et qu'il manque de ressources près de toi, tu le soutiendras,
Même s'il s'agit d'un étranger.
J'ai toujours été sensible à la cause des femmes.
Ma vie n'a pas été facile, jusqu’au moment de ma rencontre avec mon Sauveur, je vous mentirais si je vous disais que je n'ai plus de soucis, la différence c'est qu'aujourd'hui je ne suis pas seule, et je fais face autrement aux difficultés qui peuvent paraître insurmontables.
Je crois que mon Dieu m'a choisi pour répondre à des besoins spécifiques des femmes, les encourager, les enseigner et à ce jour d’aller vers celles qui sont sans abri, seules dans la puanteur de la rue.
Cela peut paraître prétentieux mais je veux vous dire que nous sommes toutes appelées à faire quelque chose pour la société là où Dieu nous a placé
Jérémie 29 :7
L'Eternel nous demande par la bouche du prophète à rechercher le bien de la ville où nous sommes, de prier pour elle en sa faveur puisque notre bonheur dépend du sien.
La conviction m'est venue un soir en sortant d'un théâtre pas loin des Champs Elysées, j'ai été attristée de voir des femmes trouver refuge devant les rideaux fermés dès magasin.
Le constat est qu'il y a de plus en plus des femmes dans nos rues aujourd’hui, pas qu'en France, ailleurs aussi...
Parfois les aléas de la vie, tels que la perte d'emploi, un divorce, la maladie etc. font que nous perdons nos repères, alors que le cocon est censé être stable, bien souvent la femme se retrouve seule et pire avec des enfants...
Ces drames peuvent nous conduire à devenir SDF.
Dans ces conditions il n'existe ni catégorie sociale ni catégorie d’âge.
D'autre part, on peut avoir une retraite ou un emploi et se retrouver également à la rue.
Certes il existe de nombreux organismes et associations pour les aider, mais visiblement ils ne suffisent pas.
On pourrait se poser la question comment éviter que les femmes se retrouvent à la rue ?
Malheureusement il est difficile d'intervenir avant.
Dans un premier temps il ne faut pas oublier que ce sont des femmes avant tout...
Le rôle majeur de HIS c'est qu'elles préservent leur féminité et leur dignité.
Parmi elles il y a certainement des épouses, des mères, des grandes mères et des filles qu'ont quitté leur maison pour différentes raisons.
La priorité dans la rue est de se nourrir, de trouver un toit pour la nuit et pour les femmes un besoin d'hygiène ...
Certaines d'entre elles disposant d'une aide de l'état peuvent améliorer leurs conditions de vie jusqu'au 15 du mois.
C'est à ce moment là qu'intervient HIS.
Certes nous distribuons des sandwichs, des boissons chaudes, des tickets restaurant, un sac de produits pour l’hygiène, mais notre but premier est d'apporter l'amour par des échanges simples, en écoutant sans jugement et sans évangélisation ,sauf si elles en parlent.
Ces femmes ont besoin de ressentir l'amour inconditionnel du Père et pas que l'ont fait une bonne action, (c'est à dire la Bea du jour), car HIS c'est l'amour en action.
Dieu est invisible et Il est avec nous.
Il se sert de nous pour manifester son amour, (pas l'amour humain)
Nous sommes le prolongement du bras du Père.
Et c'est une évidence quoi que nous fassions ce qui restera c'est l’amour, l’espoir…
L’espoir de Dieu...
Nous avons besoin de vous, des adhérents, des donateurs, des tickets restaurant, des femmes qui se lèvent sur la région parisienne, dans des autres villes et ailleurs aussi pour former des équipes HIS...la société a besoin de nous, elles ont besoin de nous...
Je vous laisse un dernier passage de Matthieu 25 :34-40
Après quoi, le roi dira à ceux qui seront à sa droite :
« Venez, vous qui êtes bénis par mon Père : prenez possession du *royaume qu’il a préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’ai souffert de la faim, et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli chez vous. J’étais nu, et vous m’avez donné des vêtements. J’étais malade, et vous m’avez soigné. J’étais en prison, et vous êtes venus à moi. » Alors, les justes lui demanderont :
« Mais, Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ? Ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Ou étranger et t’avons-nous accueilli ? Ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Ou malade ou prisonnier, et sommes-nous venus te rendre visite ? » Et le roi leur répondra :
« Vraiment, je vous l’assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c’est à moi-même que vous l’avez fait. »
Myriam Medina

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