Vous vous êtes arrêtez parfois a réfléchir sur le pourquoi des situations parfois difficiles que nous vivons dans nos familles ?
Je
l'ai fait cette semaine et croyez moi que ce que j'ai découvert a réveillé en
moi l'envie de me remettre au travail.
Actuellement
l'évangile est devenu plutôt un enseignement de Victoire constante, la foule
est convaincue que suivre Jésus sera puissance, joie, victoire ... Tout le
temps...
On
ne s'arrête plus à comprendre le pourquoi des épreuves, pas la peine "nous
sommes victorieux "
En lieu de glorifier le Père,
par les miracles qu'Il accompli dans nos vies nous nos glorifions nous-mêmes. Oui!!!
J'ai la victoire !!!
Néhémie,
est un exemple pour certains comme dirigeants, mais je vous demande de le
considérer comme l'homme que a eu son
cœur touché par la souffrance de son peuple, un cœur qui a connu l'angoisse,
qui a su porter cette croix, il a reçu le cœur de Dieu pour les siens.
Non,
ce n'est pas suffisant une simple prière, ce n'est pas suffisant de se dire de
toute façons il y a la victoire, non mes frères et sœur c'est n'est plus le
temps de se dire il suffit!
Néhémie il a plié genoux devant ce fardeau, il a jeûné,
il a supplie le pardon pour lui et le peuple car il a compris toutes les
mauvaises actions, tous ces mauvais choix et il se sentait concerné, pas pour
un sentiment humain, une légère affliction, non, il a été bouleversé.
Sommes-nous
bouleverses pour les drames, les souffrances du peuple, de nos familles?
Non !
Nous avons laissé s'accumuler les mauvaises actions, les mauvais choix et nous
avançons en nous croyants victorieux.
De toutes façons "Il change le mal en
bien"...
Mais
nous nous trompons, car c'est ainsi que nous laissons les brèches dans nos vies
qui permettent à l'ennemi se faufiler et détruire.
Même
nôtre Sauveur, Jésus Christ a souffert l’agonie, de l'angoisse au jardin
quelques heures avant de donner sa vie pour nous.
Lui qui pouvait dire "je sais que j'ai la
victoire" a plié genoux devant le Père, il a porté avec des larmes, dans
la solitude les souffrances de l'humanité, Il avait le cœur du Père en lui.
Sommes-nous
prêts à reconnaître nos erreurs? Sommes-nous prêts à porter la souffrance de
nos familles, de nos frères, de nos églises ?
A
vous de répondre ...
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