Combien il est difficile de croire cette affirmation.
Pourtant c’est la Bible qui le déclare, nous sommes faits
de poussière. Dieu a pris de la poussière de la terre et il a créé
l’homme.
Pourtant c’est la Bible qui le déclare, nous sommes faits
de poussière.
Non, pas celle qui se pose sur nos meubles ou dans les
coins de notre maison, pas celle-là, mais plutôt de l’argile, car le Maître devait nous façonner à Son image. C’est à dire qu’Il nous a pris dans Ses
mains, avec amour Il nous a façonnés.
Mais cette œuvre créatrice ne s’arrête pas seulement à ce
jour, mais elle continue perpétuellement, tant qu’il y aura procréation
parmi les hommes.
Même dans le sein de notre mère, notre Dieu continue à
nous donner une forme, un corps, une identité. Esaïe 46 : 3
Difficile, pour nous aujourd’hui adultes, de nous voir
dans les mains de Dieu, façonnées, ni de concevoir que nous sommes poussière.
Plus facile de le croire quand nous restons admiratifs
devant un nouveau né, car nous sommes fascinées en regardant la perfection de
ce petit bébé qui vient de naître.
Pourtant c’est une réalité, que nous devons arriver à
comprendre pour pouvoir réaliser l’amour de Dieu pour nous.
Vous vous rappelez peut être, combien nous avions
de plaisir à jouer avec de la boue quand nous étions enfants, (au moins
pour celles qui pouvaient le faire). Quand la maitresse à l’école nous donnait
un travail à faire avec l’argile on s’amusait, et c’étaient des moments
agréables.
Ma mère a une photo de moi à 2 ans où j’ai les mains
remplies de terre et la bouche aussi ! Soyez certaines qu’aujourd’hui
personne ne me ferait goûter, ni toucher la terre !
Une fois adultes, nous devenons très
« allergiques » à la boue, aux travaux avec l’argile, car la boue
c’est sale, elle salit nos chaussures, les tâche, etc. Quant à l’argile, les
choses ne sont pas plus agréables, elle colle aux mains, elle tâche les
vêtements, pouf ! C’est un horreur !
Pourtant, il y a une seule personne dans l’univers qui ne
rechigne pas s’approcher de la boue, et à toucher l’argile.
On compare la vie que nous menions avant de connaître
notre Sauveur à une vie sale, car parfois sans savoir nous étions couvertes de
boue, nous trainions nos vies d’un bourbier à l’autre, sans savoir que le
Créateur de ce monde voyait en nous la boue collée dans nos vies.
Malgré notre saleté, Lui, le Fils du Dieu tout puissant,
s’est approché de nous, et Il nous a retiré de ce bourbier.
Il n’a pas eu peur de salir Ses vêtements blancs, pourtant
Il a pris le risque de prendre toute cette boue qui nous collait à la peau et
Il l’a portée jusqu'à la croix, pour pouvoir nous donner une robe blanche et un
nouveau départ dans la vie.
Mais Il n’arrête pas la Son œuvre, Il va encore plus loin
avec nous.
Toute notre vie devrait se mettre en accord avec Lui.
Nos habitudes, nos fréquentations parfois
dangereuses, nos sorties, nos choix, tout devrait s’accorder avec Lui.
Peu à peu Il nous a fait comprendre combien nous devons
Lui faire confiance pour avancer et aller plus loin dans la paix et le Bonheur
de Lui appartenir .
L’image de mon Seigneur en train de me modeler a sa
façon, avec patience et amour, réjouit mon cœur.
Toi le Potier, moi l’argile.
Combien de fois, Tu as vu apparaitre des imperfections,
avec une infinie patience Tu as de nouveau tourné et tourné le tour, combien de
fois Tes mains se sont remplies encore de cette argile qui avait pris une
mauvaise apparence, Tu trempais Tes mains une fois puis une autre dans l’eau
pour pouvoir arriver à faire de moi un vase d’honneur.
Des heures de travail, des mois, des années ça T’a pris
pour transformer ma vie, et je Te remercie mon Divin potier.
Aujourd’hui, je veux faire encore plus attention a ce que
je suis ,à ce que je fait et à ce que je dis, car une pensée a traversé mon
esprit pendant un culte dimanche matin :
« Oui, je suis un vase, et comme tel, je me rempli
et je me vide »
Rempli de l’Esprit par Toi je peux T’apporter des
offrandes d’amour et de louange dont je sais qu’elles réjouissent Ton cœur.
Mais je peux aussi arriver vide, et ne pas pouvoir
T’apporter mon adoration, rester muette, ne rien dire.
Oui, tu vois j’ai appris encore quelque chose de Toi, je
ne dois jamais laisser mon cœur se vider, je dois persévérer dans la fidélité
de nos rendez-vous pour que Tu puisses encore et encore remplir le vase
d’honneur que Tu as fais de moi.
A mon potier, Ton vase d’argile
le lundi 07 mars 2011 par Myriam MEDINA
Myriam
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