Lecture : Jean 4- 1 : 28
Une femme, qui vient au rencontre de Jésus.
A midi, au moment où il fait chaud.
Elle éprouve le besoin d’aller au puits à une heure où
elle ne risque pas de trouver quelqu’un.
Pas des voisine, pas de commerçants, rien, personne.
Mais ô surprise elle trouve au puits un juif.
Elle que cherche la solitude pour ne pas être
questionnée, ni être la source des commentaires désobligeants de la part de
ceux qui étaient ses contemporains.
Elle avait un secret désir dans son cœur de changer de
mode de vie, mais elle était incapable de le faire toute seule.
Voilà elle s’approche du puits portant sa cruche, elle
n’avait pas l’intention de parler avec cet homme, car un fossé existait entre
son peuple et les juifs.
Fossé creusé par des traditions religieuses, par
des coutumes, une autre manière de croire, pour souligner encore plus leur
différence, la Samarie adorait des dieux étrangers. 2 Rois 17-24 à 41.
Elle voit ce juif, elle comprend qu’il est fatigué,
peut-être elle a pensé que comme il ne la connaissait pas elle pouvait
s’approcher sans aucunes conséquences.
Mais voilà que Jésus lui parle, il lui demande de l’eau.
Quelle meilleure manière pour entamer la discussion que
de parler des choses du moment elle vient pour puiser de l’eau, et Jésus
lui demande de lui en donner.
La femme est surprise car elle sait bien qu’un juif ne ferait jamais une demande pareille, elle lui répondit d’une manière un peu effrontée « comment c’est possible, toi un juif ? ». Elle ne peut pas croire qu’il pouvait lui demander quelque chose, peut-être elle avait été déçue souvent par ces juifs religieux, car on sent que cette femme a une recherche dans son cœur et certainement elle avait essayé de questionner des religieux sur leur foi, mais la barrière était tellement grande que certainement si des juifs se sont aventurer par-là, ils préféraient partir rapidement sans lui répondre pour ne pas se « souiller ».
La femme est surprise car elle sait bien qu’un juif ne ferait jamais une demande pareille, elle lui répondit d’une manière un peu effrontée « comment c’est possible, toi un juif ? ». Elle ne peut pas croire qu’il pouvait lui demander quelque chose, peut-être elle avait été déçue souvent par ces juifs religieux, car on sent que cette femme a une recherche dans son cœur et certainement elle avait essayé de questionner des religieux sur leur foi, mais la barrière était tellement grande que certainement si des juifs se sont aventurer par-là, ils préféraient partir rapidement sans lui répondre pour ne pas se « souiller ».
Jésus lui parle avec douceur, elle est étonnée d’avoir
une réponse douce certainement elle n’avait pas l’habitude.
Voilà que cet homme lui parle d’une eau qui calme toutes
les soifs et qui en plus est éternelle. Elle est étonnée, car elle remarque que
Jésus n’a rien pour puiser l’eau. Elle veut comprendre, car souvent elle a été
trompée. Dans sa qualité de femme blessée et rejetée elle comprend que cet
homme a plus qu’un simple religieux juif, et elle lui demande de cette eau, car
elle veut pouvoir se passer de l’eau qu’elle vient chercher tous les jours,
elle voudrait ne plus devoir se cacher pour venir au puits.
Jésus lui demande d’aller chercher son mari, est ce qu’il
ne connaissait pas la situation de cette femme ? Non il savait tout d’elle
comme il sait tout de Chacune de nous, il connaît nos espoirs nos attentes, nos
souffrance, il connaît chaque mot qui nous a blessé, il connaît tout.
Parfois nous sommes amenées à faire face à des situations
qui nous obligent à reconnaître ce que nous sommes en vérité, il n’y a plus de
masques à porter, plus de cinéma, plus de fausseté, c’est dans ces moments-là
que Jésus vient nous écouter, lui qui connaît tout il attend de nous de
reconnaître notre état.
La femme décide de lui dire la vérité, car elle a compris
que dans cet homme il n’y a pas de jugements, elle ressent l’amour du Christ
pour elle.
C’est vrai sa vie n’est pas une réussite, peut être le
divorce, la déception amoureuse, peut être est-elle une femme répudiée, mais
elle s’accrochait, elle a essayé plusieurs fois, et lassée, elle ne s’est plus
mariée, mais elle vit avec quelqu’un.
Elle comprend que ce juif, c’est son maître et que lui
peut lui apprendre des choses de la foi qu’elle ne connaît pas.
Et elle ose demander, questionner, elle veut
savoir, comment il faut faire pour adorer Dieu, s’il faut un lieu spécial, elle
a entendu parler du Messie qui devait venir…
Jésus avec douceur lui dit que l’Eternel cherche des
adorateurs qui vont l’adorer en esprit et en vérité, et que le temps est
arrivé.
Pas la peine d’aller adorer Dieu ailleurs, il l’instruit,
et il se révèle à elle en lui disant que c’est lui le Messie.
Malgré toutes les différences qui les séparaient, Jésus a
voulu montrer à cette femme que lui l’aimait, et que l’Eternel cherche des
adorateurs sans distinctions de race, de couleur ni de sexe.
Oui, la délaissée a eu le privilège d’avoir ce dialogue
avec Jésus, comme toi tu peux avoir aujourd’hui la liberté de le faire.
Plus besoin de te cacher, plus besoin d’essayer de
paraître, car il t’aime comme tu es, il suffit d’être vraie devant lui et il
pourra te confier des grandes choses, comme il l’a fait avec elle car cette
femme est partie répandre la bonne nouvelle car elle l’avait rencontré au
puits.
Novembre
2007
Myriam Medina
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